L’incontinence urinaire peut avoir des effets négatifs sur la santé sexuelle, cette étude longitudinale, à paraître dans le British Journal of Urology International, menée à la fois chez des hommes et des femmes souffrant d’incontinence, fait le point non seulement sur ses conséquences sur la sexualité mais plus largement sur le bien-être et la qualité de vie.
L’étude est menée auprès de 3.805 participants à la cohorte English Longitudinal Study of Ageing (ELSA), représentative de la population et portant sur le vieillissement, la retraite et la santé chez les hommes et les femmes d’âge moyen et plus âgés vivant en Angleterre.
Cette équipe coréenne montre clairement une incidence accrue des symptômes urinaires chez les hommes, dont d’incontinence, en cas d’insuffisance d’activité physique, de sédentarité et/ou de station assise prolongée. Les résultats, présentés dans le British Journal of Urology International apportent une raison supplémentaire de bouger plus durant la journée et de respecter les directives de pratique de l’exercice physique.
Le tractus urinaire comprend les reins, la vessie, les uretères et l’urètre.
La diméthandrolone undécanoate (DMAU), qui combine l’activité d’un androgène (comme la testostérone), et d’un progestatif, prise quotidiennement s’avère prometteuse sous forme de pilule contraceptive masculine. Ces nouvelles données d’essai mené par une équipe de l’University of Washington et présentée à la Réunion annuelle ENDO 2018 (Chicago) montrent des réponses hormonales compatibles avec une contraception efficace.
Le Dr Stephanie Page, professeur de médecine à l’Université de Washington et auteur principal de l’étude explique que la DMAU est un grand pas en avant dans le développement d’une pilule contraceptive masculine quotidienne alors que de nombreux hommes ont exprimé leur préférence pour une pilule quotidienne réversible, plutôt qu’une contraception prolongée par injection, implant ou encore par gels topiques.
La prévalence de l’incontinence urinaire augmente chez les plus âgés, elle est estimée, chez les 60 ans et plus, à 15% chez les hommes et à 54% chez les femmes. Cette étude britannique, présentée dans le British Journal of Urology International, refait un point sur les principaux facteurs de risque en particulier d’incontinence urinaire par urgenturie (UUI) ou impériosité. L’étude révèle, en plus d’un IMC plus élevé, des mécanismes multifactoriels et de « nouveaux » facteurs de risque d’hyperactivité vésicale, comme les facteurs vasculaires.
Le dépistage du cancer de la prostate par test sanguin PSA ne sauve pas « plus » de vies conclut cette recherche menée sur plus de 400.000 hommes britanniques. En effet, l’étude n’identifie pas de différence entre le groupe de dépistage et un groupe de contrôle dans les taux de décès par cancer de la prostate à 10 ans. Ces nouvelles données, présentées dans Journal of the American Medical Association suggèrent que le test PSA ne remplit pas son objectif de détection des cancers à croissance rapide et sensibilisent à nouveau sur les risques de « surdiagnostic », « surbiopsie » et surtraitement.
Participation, adhésion, observance sont les conditions de réussite de tout traitement. Cette étude de l’Université de Swansea (UK) révèle que ces conditions sont tout particulièrement importantes quand il s’agit de rééducation du plancher pelvien dont le dysfonctionnement induit le prolapsus et l’incontinence. Si l’efficacité des exercices Kegel, l’option de première intention pour renforcer les muscles du périnée et éviter ou réduire les troubles de la continence, n’est plus à démontrer, les femmes qui placent en priorité les valeurs de santé mais aussi la spiritualité, un trait ici un peu surprenant, obtiennent de meilleurs résultats.
3 à 4 millions de français sont concernés par l’incontinence urinaire qui constitue un véritable fardeau et enjeu en matière de Santé publique. L’incontinence concerne en effet tous les âges de la vie chez les hommes comme chez les femmes, avec une prévalence qui augmente fortement avec l’âge et un coût estimé à plus de 2% des dépenses de santé. Parmi ses effets collatéraux, les lésions cutanées et parmi ses coûts, ceux de prise en charge des infections cutanées et des escarres souvent associées.
L’incontinence urinaire touche plus de 2,6 millions de personnes de plus de 65 ans en France ; 60 % des personnes âgées en institution et 90 % des patients atteints de démence en sont atteints. Evitement, désocialisation, coût économique, l’incontinence urinaire est un fléau encore peu abordé par pudeur et souvent par résignation. Pourtant, dans de nombreux cas, des solutions simples, à mettre en œuvre à l’initiative de la personne et au domicile peuvent contribuer à préserver voire retrouver une continence.
Madame B., âgée de 68 ans, mariée, est vue une première fois au domicile pour rétention urinaire chronique dans le cadre d’une vessie neurologique. Après mise en place dans un premier temps d’une sonde urinaire à demeure suivie par auto-sondages (AS) en hospitalisation puis au domicile, la patiente si elle maîtrise le geste en position assise, ne respecte pas le calendrier des AS et le sens de la toilette intime n’est toujours pas acquis.
Monsieur D., âgé de 84 ans, est vu au domicile pour recherche d’une vessie spastique (hyperactive) entraînant des fuites urinaires fréquentes, tout au long la journée. Son incontinence le prive depuis plusieurs années de toute activité. Sa nycturie entraine une privation de sommeil liée à 4 à 5 levers nocturnes.
Antécédents médicaux :