Environ 25% des femmes qui souffrent d'une infection urinaire connaîtront une récidive de l’infection dans les 6 mois suivant l'infection initiale. Cette étude de cas de l’Université du Queensland (Australie) contribue à expliquer cette récurrence et aboutit à une découverte fortuite et intéressante : chez une patiente victime depuis 45 ans d’infections urinaires à répétition, l’analyse de l’ADN bactérien à chaque récidive de l’infection montre que la souche bactérienne est toujours la même et que son réservoir est dans l’intestin.
Les souches de superbactéries E. coli peuvent persister dans les intestins (ici de femmes) en bonne santé, relève cette recherche de l’Université de Washington. Même sans symptômes apparents, ces souches virulentes et multirésistantes restent longtemps « cachées » dans l'intestin, avec la menace de passer de l’intestin à la vessie et à d'autres parties des voies urinaires. Une préoccupation clinique sérieuse, expliquent ces chercheurs, alors que la bactérie E.