Une femme développera au moins une infection urinaire au cours de sa vie et les infections urinaires restent le premier motif de prescription d’antibiotiques chez les femmes. Ainsi, en France, l’incidence annuelle des infections urinaires atteint 3,2%, l’incidence ses infections urinaires à E. coli résistant aux fluoroquinolones dépassant 1 ‰. Cette étude qualitative, menée au Cedars-Sinai Medical Center (Los Angeles) révèle à la fois l’insatisfaction des patientes touchées sur les traitements disponibles, l'absence d'écoute des soignants, et le trop fréquent sentiment de culpabilité qui les habite alors.
L'incontinence et la dermatite associée à l'incontinence (DAI) constituent un lourd fardeau sanitaire qui, en dépit de prévalences croissantes et de coûts de soins élevés, sans compter la réduction considérable de qualité de vie pour les patients, font l’objet d'encore peu de recherches. Cette analyse publiée dans le Journal of Wound, Ostomy, and Continence Nursing (JWOCN), le journal officiel de la Wound, Ostomy, and Continence Nurses Society™ , nous propose un bilan de ces deux affections, qui non seulement mettent à mal l’intégrité du patient mais peuvent avoir de sévères implications sur ses autres résultats de santé.
Cet antibiotique oublié, la témocilline permet d’éliminer une grande partie des bactéries résistantes aux traitements standards et actuels des infections urinaires fébriles, conclut cette étude suédoise, menée à l'Université de Linköping et publiée dans le Lancet Infectious Diseases. Ainsi, la témocilline ne devrait pas être oubliée dans le traitement des infections urinaires sévères et récidivantes et pourrait contribuer à réduire la propagation réduite de la RAM dans les hôpitaux.