C’est une petite révolution et une avancée décisive vers la greffe de vessie, une intervention jamais encore pratiquée, en raison des défis techniques de taille, d’accès chirurgical au bassin profond et de l'anatomie complexe des vaisseaux sanguins dans cette zone. Cette équipe de l’Université de Californie du Sud (Los Angeles), décrit en effet dans le Journal of Urology®, ces premiers pas déterminants vers la transplantation robotisée de vessie chez l'Homme, avec des implications considérables pour les patients souffrant d’affections vésicales en phase terminale qui rendent la vessie inutilisable et qui n’ont aujourd’hui d’autre choix que subir une intervention chirurgicale pour retirer la vessie (cystectomie).