Cette équipe de l'Université médicale de Poméranie et de l'Université d'État de Pologne révèle un nouveau lien entre le microbiote intestinal et l’inflammation de la prostate chez les hommes plus âgés. La recherche, présentée dans la revue Aging, suggère que rétablir un microenvironnement intestinal fonctionnel permettrait de réduire considérablement l'inflammation globale, qui n'épargne pas la prostate.
De récentes études désignent l'inflammation comme l'une des causes du développement de l'hyperplasie bénigne de la prostate (HBP).
Les maladies neurologiques sont source de troubles vésico-sphinctériens, qui se manifestent par l'incontinence et/ou la rétention urinaire. Certaines maladies du système nerveux central et périphérique perturbent en effet la commande vésicale : c’est le cas de la maladie de Parkinson, de la maladie d’Alzheimer, des neuropathies diabétiques, de la sclérose en plaques, autant de conditions dont la prévalence augmente avec le vieillissement des populations.
En cette Journée mondiale du handicap, la question se pose : l’incontinence peut-elle et doit-elle être considérée comme un handicap ou doit-elle être ramenée à l’un des symptômes, parmi d’autres, plus ou moins sévères d’une autre comorbidité ? Si la pensée peut sembler conceptuelle, ce dysfonctionnement du besoin primaire « d’élimination » impacte pourtant bien en pratique l’autonomie, l’activité, la mobilité, en somme, la personne dans son intégrité, son image et son estime de soi, mais aussi dans ses interactions sociales.