Ce n’est pas la première étude à alerter sur une infection possible des testicules par SARS-CoV-2, avec des conséquences sur la fertilité. Cette équipe de l’University of Texas Medical Branch (UTMB) montre à nouveau que le SRAS-CoV-2, qui cause le COVID-19, peut infecter les testicules- ici de hamsters infectés. Ces données publiées dans la revue Microorganisms peuvent contribuer à expliquer les symptômes signalés par certains hommes atteints de COVID-19, avec des implications importantes pour la fertilité.
Le sondage urinaire est principalement envisagé en cas de rétention urinaire chronique, en cas de vessie neurologique, à la suite de certaines chirurgies pelviennes et prostatiques, et dans la prise en charge de l’incontinence du patient âgé à risque de complications cutanés (1). Bien qu’adopté, en général, après les solutions palliatives de type protections, le sondage vésical intermittent, réalisé au rythme « biologique » des mictions, reproduit un mécanisme naturel et lorsqu’il est pratiqué par le patient (autosondage), il participe à une stratégie conservatrice de la continence (2).
L'infertilité masculine touche plus de 20 millions d'hommes dans le monde et contribue à environ 50 % de l'infertilité au sein des couples. L'infertilité masculine est souvent le résultat de défauts de structure des spermatozoïdes, notamment au niveau du flagelle, qui apporte au spermatozoïde sa motilité vers l’ovule. Une infertilité sévère peut être corrélée à de multiples malformations des spermatozoïdes, notamment des flagelles raccourcis, irréguliers, enroulés ou même absents, ce qui les empêche de nager.
On connait le lien entre le diabète et l’insuffisance rénale chronique. Mais cette équipe de l’Université de Kumamoto (Japon) montre, chez l’animal, que l’antidiabétique courant metformine, inhibe la progression de l'insuffisance rénale chronique, même lorsqu’elle est « non diabétique » (ND-CKD : non-diabetic chronic kidney disease). Cette étude préclinique, publiée dans les Scientific Reports suggère ainsi un effet néphroprotecteur de la metformine, équivalent à celui de l’antihypertenseur losartan, indiqué pour le traitement de l’atteinte rénale chez les patients diabétiques hypertendus.
Cette étude de l'Université de Leicester sur la pratique du vélo par les patients dialysés et pendant leur dialyse, révèle des bénéfices inattendus sur la santé cardiaque de ces patients insuffisants rénaux. Avec deux grands avantages, l’amélioration des résultats et de la qualité de vie des patients, mais aussi des économies conséquentes pour les systèmes de santé. Des conclusions publiées dans la revue Kidney International qui encouragent donc en pratique au « cyclisme intra-dialytique » -ce qui implique, bien sûr, un aménagement du centre de dialyse.
La maladie COVID-19 a-t-elle impact spécifique ou particulièrement sévère chez les personnes souffrant d'insuffisance rénale ? Cette étude d’experts de l’United States Renal Data System, publiée dans le Journal of the American Society of Nephrology (JASN) révèle en effet des taux élevés d'hospitalisations et de décès chez les patients sous dialyse ou vivant avec une transplantation rénale. Des données qui soutiennent la priorisation de ces patients dans les programmes de vaccination COVID-19.
Cette affection souvent passée sous silence touche pourtant environ un tiers des adultes d’âge avancé. Il s’agit de la nycturie définie par l'International Continence Society comme « la nécessité de se réveiller une ou plusieurs fois par nuit pour vider sa vessie ». Cette étude, à paraître dans la revue Menopause, suggère que différents types d'hormonothérapie sont efficaces à réduire le nombre de mictions durant la nuit chez les femmes ménopausées souffrant de nycturie.
« Adieu les infections urinaires », titrent ces scientifiques de l’Université Duke (Caroline du Nord). Ils viennent de développer une stratégie de vaccination contre les infections des voies urinaires, des infections qui toucheront jusqu'à 50% des femmes au moins une fois au cours de leur vie. Alors que l’infection des voies urinaires (IVU) peut être très douloureuse, persistante et récidivante, ce vaccin pourrait combler un énorme besoin.
Cette équipe de chercheurs de la Huazhong University (Wuhan) revient sur un effet peu documenté de l'infection à SARS-CoV-2 : les lésions possibles du système reproducteur masculin. Cet examen très complet de la littérature sur le sujet, publié dans la revue Reproduction, confirme les preuves d'un risque de lésions testiculaires et de réduction de la fertilité, associé aux formes plus sévères de la maladie.
Une femme sur deux présentera une infection urinaire au cours de sa vie. En France, chaque année, environ une femme sur dix développe une infection urinaire. 20% de ces femmes connaissent un nouvel épisode, puis une femme sur 3 encore un nouvel épisode (1). L’infection urinaire récidivante touche ainsi un grand nombre de femmes avec des conséquences sévères sur la qualité de vie et dans certains cas des complications.