C’est une nouvelle technique mini-invasive de l’adénome de la prostate qui offre une alternative appréciable à la chirurgie : le traitement au laser Holmium* qui permet de réduire le volume excessif de la prostate et aux patients de retrouver un bon fonctionnement de leur appareil urinaire. En effet, chez les patients traités pour un adénome de gros volume, le traitement au laser réduit la perte de tonicité du sphincter et donc le risque de fuites urinaires.
Madame P., âgée de 72 ans, qui pèse 71 kg pour 1m56, est résidente en établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD). Son meilleur moment de la semaine ? Le thé dansant du mercredi après-midi. Mais madame P. « fait » des infections urinaires à répétition et présente une incontinence urinaire d’allure mixte, avec principalement des fuites à l’effort aux changements de position.
Mener une étude sur les effets d’une prise en charge « conservatrice » et personnalisée de la continence chez les résidents en EHPAD n’est pas chose aisée, car on ne peut échapper, chez ce groupe d’âge, à une certaine détérioration de la continence et de la capacité cognitive. Cependant, cette étude australienne de la Continence Foundation laisse espérer des bénéfices et en termes de qualité de vie pour les résidents et en termes d’économies pour les établissements.
Maintenir un indice de masse corporelle (IMC) normal est essentiel pour la santé cardiovasculaire et le contrôle de la glycémie, mais après la grossesse, c’est probablement la clé de la prévention du prolapsus des organes pelviens et du risque d’incontinence associé, conclut cette étude de la Yale School of Medicine. Les conclusions, présentées dans la revue Reproductive Sciences, incitent à conseiller les jeunes mères, après l’accouchement, pour les inciter à retrouver un poids de santé.
Existe-t-il des caractéristiques spécifiques qui définissent les femmes, qui aux alentours de la quarantaine, victimes de fuites urinaires, se mettent en recherche d’un traitement de leur incontinence ? Cette étude épidémiologique nous apporte de premières réponses : si l’incontinence touche toutes les catégories socio-économiques avec la même incidence, il en est de même pour la démarche de recherche d’un traitement ou d’une protection adaptée.
Les troubles de l’érection touchent près d’un homme sur 2 après 75 ans et 4% des hommes en population générale mais seul un homme affecté sur 4 ira consulter. Pourtant on sait qu’une sexualité épanouie contribue au bien-être comme à une bonne santé. Pour ceux qui ne souhaitent pas passer par le traitement médicamenteux, il existe d’autres options, en particulier l’adhésion à un mode de vie sain.
Le respect de la dignité est devenue une priorité dans les soins dispensés aux personnes âgées. Au-delà de la première nécessité de bien-traitance. Pourtant encore très peu d’études traitent de la relation dignité et soins personnels, en particulier lorsque que ces soins impliquent des questions et des sites sensibles, comme les soins de continence. Un rapport britannique a apporté déjà quelques données d’analyse et quelques directions pour mieux préserver la vie privée et la dignité du patient, dans les soins de continence.
L’infection à Mycoplasma genitalium (MG) peut provoquer des maladies urinaires et génitales chez les hommes et les femmes, avec des symptômes de type saignements après le rapport sexuel et urétrite (inflammation de l’urètre). Si MG a été identifié dès 1981, cette étude britannique nous révèle 3 informations importantes: le taux d’infection (en population britannique) est supérieur à 1%, l’infection peut rester latente sans déclencher de symptômes, enfin l’infection semble bien s’apparenter à une infection sexuellement transmissible (IST).
Ce nouvel examen systématique Cochrane nous propose un bilan des données d’efficacité et de sécurité des deux modes de chirurgie mini-invasives les plus fréquentes en cas d’incontinence d’effort réfractaire à la rééducation périnéale. Ces nouvelles données qui confirment un taux d’efficacité de 80% mais rappellent les complications post-opératoires les plus fréquentes, ont deux implications : un recours à la chirurgie exclusivement en cas d’échec de la rééducation par exercices du plancher pelvien et une information préalable des patientes pour une décision éclairée.
Madame C., âgée de 81 ans, qui pèse 60 kg pour 1m60, se présente en consultation urodynamique pour bilan d’une incontinence urinaire par urgenturie, apparue à la suite d’un accident vasculaire cérébral (AVC) et concomitamment à une prise de poids de 5kg.
Antécédents médico-chirurgicaux :
– AVC hémorragique frontal et sylvien gauche sur rupture d’anévrysme
– Troubles cognitifs de type dégénératifs pris en charge par une orthophoniste
– Enurésie dans l’enfance
– Constipation
– Appendicectomie
Antécédents gynéco-obstétricaux :
– 2 accouchements par voie basse, avec poids de naissance de 3kg750 et de 4kg, épisiotomie pour les 2 accouchements
– 1 fausse couche, pas d’interruption volontaire de grossesse
– Ménopause à l’âge de 55 ans, pas de traitement hormonal substitutif
– Pas de rééducation pelvi-périnéale
Traitement habituel :
– Deroxat (antidépresseur)
– Dépakine (antiépileptique prescrit pour absences cognitives)
– Exelon patch (Antialzheimer)
Le recueil clinique est peu fiable, il sera donc complété par l’époux.