Alors que les derniers chiffres du Cancer en France mettent toujours le cancer de la prostate comme de loin le cancer le plus fréquent chez l’homme avec 56.800 nouveaux cas par an, cette étude menée par une équipe de l’Inserm et publiée dans la revue Cancer Epidemiology, relance, en France, le « vieux » débat sur le sur-diagnostic via test PSA et le sur-traitement de ce cancer en France.
Les cranberries ou canneberges ont souvent été associées à la prévention des infections urinaires, avec des conclusions très contradictoires. Cette étude de l’Université Mc Gill suggère cependant que les cranberries pourraient aussi freiner la propagation des bactéries pathogènes dans les dispositifs médicaux implantables. Les conclusions, publiées dans 2 revues scientifiques, dont le Canadian Journal of Microbiology, sont donc favorables et à la consommation de ces baies en prévention des infections, et à la poursuite des recherches sur leur dérivés pour des utilisations plus larges, en prévention des infections nosocomiales par exemple.
Alors que les insuffisants rénaux prennent fréquemment des suppléments de calcium pour réduire des niveaux de phosphore à l’origine d’une calcification des artères et d’une morbidité et mortalité cardiovasculaire, cette étude, publiée dans la revue The Lancet, remet en question cette pratique de supplémentation, chez ce groupe de patients. Pour cause, cette supplémentation en calcium augmenterait jusqu’à 22% le risque de décès chez ces patients.
Associer la taille des testicules avec l'incidence des événements cardiovasculaires, quelle drôle d’idée. Pourtant, c’est ce que tente de faire cette étude de l’Université de Florence, mais qui a porté sur un groupe d’hommes d’âge mur souffrant de dysfonction sexuelle. L’étude parvient, sur ce groupe d’hommes, à valider cette association. Des conclusions qui restent néanmoins à préciser comme à confirmer, publiées dans le Journal of Sexual Medicine.
L’apport de certains micronutriments permet de booster la fertilité en améliorant la qualité du sperme. Vitamine C, vitamine E, bêta-carotène, zinc ou acide folique, ces chercheurs américains ont évalué leurs effets sur l'ADN du sperme. Leurs conclusions, publiées dans l’édition du 28 août de la revue Fertility and Sterility, suggèrent que les hommes qui sont à risque accru de lésions de l'ADN en raison d’un âge avancé, ont tout intérêt à des apports élevés en antioxydants et en micronutriments pour diminuer le risque sperme « de mauvaise qualité » et donc d’infertilité.
Plusieurs études ont suggéré que la consommation de café peut être une cause d’aggravation voire de développement de l'incontinence urinaire ou de vessie hyperactive. Cette étude du fameux Institut Karolinska, menée sur 14.000 femmes et qui fait référence suggère le contraire. Ses conclusions publiées dans la revue BJORG, «An International of Obstetrics and Gynaecology », ont suggéré qu'une consommation raisonnable de café réduit, certes légèrement, le risque d'incontinence urinaire.
Réduire le stress et l'embarras de l'incontinence, mieux la vivre au quotidien mais aussi la prévenir et la traiter, c’est l’objectif traité par ces chercheurs de la Harvard Medical School qui montrent combien les nouvelles thérapies et interventions, les nouveaux médicaments et dispositifs de protection sont effectivement en train d’améliorer la qualité de vie des personnes atteintes d’incontinence. Des traitements de moins en moins invasifs, des protections de plus en plus performantes qui offrent plus de sécurité et de discrétion, qui n’excluent pas quelques mesures, au quotidien, pour esquiver l’incontinence au maximum.
L’obésité est facteur d’incontinence mais la perte de poids est-elle facteur de meilleure continence ? Cette étude californienne démontre et évalue non seulement l’efficacité des programmes de perte de poids à réduire l'incontinence urinaire chez les femmes en surpoids ou obèses, mais suggère aussi que retrouver sa continence peut-être une vraie motivation de perte ou de contrôle du poids. A mettre en avant chez les patientes.
Une femme sur 4 est confrontée à une incontinence urinaire d'effort à un moment ou un autre de sa vie et environ 40 % des jeunes femmes y sont confrontées en faisant du sport.L'incontinence urinaire d'effort est ainsi le type le plus commun d'incontinence urinaire, et jusqu'à 86% des femmes souffrant d’incontinence la déclarent parmi leurs symptômes. Alors que cette forme d’incontinence est de plus en plus prise en charge chirurgicalement, principalement en raison du développement de nouvelles techniques opératoires mini-invasives, se pose la question, très discutée, de la nécessité d’un bilan urodynamique préopératoire, souvent pénible pour la patiente.
Il y a la petite pilule bleue pour traiter la dysfonction érectile, mais, au sein des troubles de l’érection, il y a aussi le priapisme, une condition dans laquelle l'érection se prolonge durant plus de 4 heures, même en l'absence de toute stimulation physique ou psychologique. Cette recherche, publiée dans le FASEB Journal suggère que C6’, un composé qui libère de l'oxyde nitrique dans le corps, peut contrer cette anomalie douloureuse associée au priapisme.