Ce n’est pas la première étude à suggérer que son usage excessif épuise le sperme. Cette équipe de l'UNIGE (Université de Genève) confirme aujourd’hui une association entre l’utilisation du mobile et la qualité du sperme, chez les hommes jeunes. Des données publiées dans la revue Fertility and Sterility qui apportent une motivation supplémentaire à faire du mobile un usage raisonné.
Les rayonnements électromagnétiques émis par les téléphones portables affectent-ils la qualité du sperme ?
C’est un autre phénomène sanitaire qui s’aggrave, que celui de la crise mondiale de la fertilité : ce consortium d'experts internationaux en urologie et en reproduction apporte, avec ce rapport de consensus publié dans la revue Nature Reviews Urology, des recommandations, basées sur les données de la science, visant à augmenter les chances de concevoir, chez les hommes connaissant des problèmes de fertilité.
Peu d’études autour du COVID-19 se sont intéressées aux effets possibles de l’infection sur la vessie, ou la prostate.
Cette équipe de Hong Kong qui a regardé les effets urologiques indique, en effet, dans le Journal of Internal Medicine, que l’infection par le SRAS-CoV-2 peut aggraver les symptômes des voies urinaires inférieures (LUTS : lower urinary tract symptoms ) chez les hommes.
C’est une petite révolution et une avancée décisive vers la greffe de vessie, une intervention jamais encore pratiquée, en raison des défis techniques de taille, d’accès chirurgical au bassin profond et de l'anatomie complexe des vaisseaux sanguins dans cette zone. Cette équipe de l’Université de Californie du Sud (Los Angeles), décrit en effet dans le Journal of Urology®, ces premiers pas déterminants vers la transplantation robotisée de vessie chez l'Homme, avec des implications considérables pour les patients souffrant d’affections vésicales en phase terminale qui rendent la vessie inutilisable et qui n’ont aujourd’hui d’autre choix que subir une intervention chirurgicale pour retirer la vessie (cystectomie).
C’est une nouvelle mise à jour des recommandations d’utilisation des cathéters urinaires et des stratégies de prévention des infections associées, effectuée par des experts de la Society for Healthcare Epidemiology of America (SHEA), de l’Infectious Diseases Society of America (IDSA) et de l’Association for Professionals in Infection Control and Epidemiology (APIC). Ces recommandations, publiées dans la revue Infection Control and Hospital Epidemiology, qui couvrent l'utilisation, le retrait et l'entretien du cathéter, ainsi que la gestion des cultures d'urine, suggèrent également des alternatives aux cathéters urinaires à demeure permettant de limiter le risque d’infections et de traumatismes urétraux.
Ce test génétique urinaire pourrait prédire le cancer de la vessie des années avant le diagnostic : développé par une équipe de scientifiques français, iraniens et américains, basé sur une signature constituée de 10 gènes mutés, et présenté lors du Congrès annuel de l’European Association of Urology Annual Congress (EAU23), le test se révèle capable de prédiction jusqu'à 12 ans avant l’apparition des symptômes cliniques.
C’est une nouvelle option offerte aux patients plus fragiles atteints d'un cancer invasif de la vessie, que cette chimiothérapie intravésicale à libération prolongée. Cet essai, publié dans le Journal of Urology, démontre l'innocuité et apporte, dans le Journal of Urology, les preuves préliminaires d'efficacité de « TAR-200 », un produit combiné dispositif-médicament, inséré dans la vessie et qui fournit une administration locale continue à faible dose de chimiothérapie.
C’est bien le groupe d’experts de la très respectée Cochrane Database of Systematic Reviews, qui conclut de manière « définitive » que les produits à base de canneberge aident à prévenir les infections urinaires chez les femmes présentant des récidives fréquentes. Fini le mythe : les produits à base de canneberge sont bien efficaces contre les infections urinaires. Cependant, avec prudence, ces experts concluent aussi que « d'autres études sont nécessaires pour clarifier davantage qui, avec une infection urinaire, bénéficiera le plus de ces produits ».
L'huile de CBD ne réduit pas significativement la douleur après un traitement courant des calculs urinaires, en tous cas, pas plus qu’un placebo, conclut cette équipe de chirurgiens urologues de la Mayo Clinic (Phoenix, Arizona) dans le Journal of Urology.
Les calculs urinaires situés dans le rein ou l'uretère sont l'un des problèmes les plus courants traités par les urologues. Les calculs trop gros pour passer d'eux-mêmes peuvent être traités chirurgicalement, à l'aide d'un instrument appelé urétéroscope pour retirer ou fragmenter les calculs.
Les scientifiques de la Duke-NUS (Duke University and the National University of Singapore, Singapour) et du National Heart Centre Singapore (NHCS) sont les premiers à accomplir cette prouesse biomédicale : ils régénèrent un rein malade. Ces travaux, publiés dans la revue Nature Communications, révèlent que le blocage d'une protéine immunorégulatrice inverse les dommages causés par les maladies rénales aiguës et chroniques.