Quel est donc le lien entre la maladie rénale et la démence ? De précédentes recherches ont suggéré que l’insuffisance rénale aiguë (IRA), une détérioration soudaine de la fonction rénale, une condition relativement courante chez les personnes âgées, est non seulement associée à une morbidité et une mortalité accrues mais aussi au risque de lésions cérébrales. Ces travaux, menés au Karolinska Institutet et publiés dans la revue Neurology confiment aujourd’hui le double lien IRA- lésion cérébrale et risque de démence.
L'exercice en général et le yoga « pelvien » sont tous deux bénéfiques aux femmes souffrant d’incontinence urinaire, conclut cette étude menée à l’Université de Californie – San Francisco (UCSF), qui a comparé les effets des 2 pratiques. Les conclusions, publiées dans les Annals of Internal Medicine, confirment que des exercices réguliers d'étirement et de renforcement musculaire réduisent les symptômes de l'incontinence presque autant que le yoga.
Si le COVID est moins médiatisé, le coronavirus SARS-CoV-2 continue de circuler, avec actuellement, en amont de la saison hivernale, une moyenne d’incidence de 200 cas par mois en France, la compréhension de ses complications progresse. Pour preuve, cette nouvelle recherche, menée à l'université du Sichuan, qui associe au COVID, un risque accru de troubles rénaux aigus, avec des effets variables dans le temps.
Cette équipe de chirurgiens urologues de l’University of Chicago Medical Center vient de réaliser la première chirurgie d'implantation du nouveau dispositif de neuromodulation Revi, une nouvelle option thérapeutique minimalement invasive, déjà documentée comme efficace contre l’incontinence urinaire d'urgence ou urgenturie.
L'incontinence urinaire d'urgence est une « vraie maladie chronique », rappelle le Dr Ervin Kocjancic, le chirurgien qui a réalisé l’intervention, débilitante et embarrassante, qui touche des millions de personnes et peut réduire le fonctionnement au quotidien.
Le fait de fragmenter puis de « pousser » les fragments de calculs rénaux pour favoriser leur élimination par les voies urinaires, réduit la récidive des calculs et donc la nécessité d’un « retour au bloc opératoire » pour les patients, conclut cette étude menée par une équipe d’urologues de l’University of Washington School of Medicine. Des données publiées dans le Journal of Urology, essentielles pour le suivi de la moitié des patients qui ont subi une ablation chirurgicale des calculs rénaux et présentent encore de petits fragments dans les reins.
Entre le microbiome vaginal et l’infection urinaire, il existe une relation étroite, la connexion microbienne entre la vessie et le vagin, relève cette étude d’urologues de l’Okayama University (Japon) qui décrypte, précisément la relation entre les bactéries vaginales et les infections récurrentes des voies urinaires, ici chez des femmes ménopausées. Ces travaux, publiés dans le Journal of Infection and Chemotherapy, révèlent, en effet, une similarité génétique chez E.
Cette nouvelle classification pour la maladie de La Peyronie (MP) caractérisée une sclérose des corps caverneux et une courbure pénienne au cours de l’érection, va permettre aux urologues de mieux identifier les sous-types de courbure et de mieux diagnostiquer et prendre en charge la maladie. La classification vient d'être publiée dans le Journal of Urology.
La maladie de La Peyronie est une maladie dans laquelle le pénis se courbe en raison d'un tissu cicatriciel appelé plaque.
Il reste un long chemin encore avant une prise en charge satisfaisante de l’incontinence. Cette enquête, menée par des experts de l'Orlando Health Advanced Rehabilitation Institute, auprès de plus d’un millier de répondants -ici aux Etats-Unis- révèle que la plupart d’entre eux considèrent, toujours, que la douleur et les fuites urinaires sont des symptômes normaux pour les femmes qui ont eu des enfants.
C’est un nouveau médicament contre l’incontinence urinaire d’effort (IUE), un médicament expérimental prometteur, dont l’efficacité et l’innocuité sont ci démontrées vs placebo, par une équipe de l’Université de Nagoya (Japon). Ces nouvelles données, publiées dans le Journal of Urology, laissent espérer une option non invasive et plus accessible pour gérer ce type d’incontinence relativement fréquent chez les femmes ménopausées.
L’un des auteurs principaux, le Dr Momokazu Gotoh résume les conclusions de cet essai : « le TAS-303 réduit la fréquence des épisodes d'incontinence chez les femmes souffrant d'IUE, sans les effets indésirables inquiétants associés au médicament existant, la duloxétine » (un antidépresseur inhibiteur de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline).
Cette équipe de scientifiques du Baylor College of Medicine (Houston) s’attaque au développement de nouvelles options de contraception pour les hommes, ce qui répondrait à un besoin certain, les tentatives récentes visant à développer des médicaments bloquant la production, la maturation ou la fécondation des spermatozoïdes ayant rencontré un succès limité. L’équipe documente, dans la revue Science, un inhibiteur de kinase qui « pourrait faire le job ».