Il reste un long chemin encore avant une prise en charge satisfaisante de l’incontinence. Cette enquête, menée par des experts de l'Orlando Health Advanced Rehabilitation Institute, auprès de plus d’un millier de répondants -ici aux Etats-Unis- révèle que la plupart d’entre eux considèrent, toujours, que la douleur et les fuites urinaires sont des symptômes normaux pour les femmes qui ont eu des enfants.
C’est un nouveau médicament contre l’incontinence urinaire d’effort (IUE), un médicament expérimental prometteur, dont l’efficacité et l’innocuité sont ci démontrées vs placebo, par une équipe de l’Université de Nagoya (Japon). Ces nouvelles données, publiées dans le Journal of Urology, laissent espérer une option non invasive et plus accessible pour gérer ce type d’incontinence relativement fréquent chez les femmes ménopausées.
L’un des auteurs principaux, le Dr Momokazu Gotoh résume les conclusions de cet essai : « le TAS-303 réduit la fréquence des épisodes d'incontinence chez les femmes souffrant d'IUE, sans les effets indésirables inquiétants associés au médicament existant, la duloxétine » (un antidépresseur inhibiteur de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline).
Cette équipe de scientifiques du Baylor College of Medicine (Houston) s’attaque au développement de nouvelles options de contraception pour les hommes, ce qui répondrait à un besoin certain, les tentatives récentes visant à développer des médicaments bloquant la production, la maturation ou la fécondation des spermatozoïdes ayant rencontré un succès limité. L’équipe documente, dans la revue Science, un inhibiteur de kinase qui « pourrait faire le job ».
Un régime alimentaire riche en végétaux, fruits ou légumes, à défaut d’être végétarien ou végétalien offre des avantages pour la santé bien documentés. Un de ces bénéfices, moins étudié, est la réduction du risque de progression du cancer de la prostate. Ainsi, cette équipe de l’Université de Californie – San Francisco (UCSF) démontre que manger plus de fruits, de noix et de légumes chaque jour, et réduire les apports d'aliments d’origine animale, est associé à une réduction de près de moitié du risque de progression de ce cancer.
Ces médecins et infectiologues de l’University of Notre Dame (Indiana) viennent d’identifier un nouveau facteur qui augmente le risque d’infections des voies urinaires (UTI) et de septicémie associées aux cathéters. La recherche, publiée dans la revue Nature Communications, va permettre de détecter les patients les plus à risque de ces complications et de mettre en œuvre la surveillance et les mesures de prévention appropriées.
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afin de collecter des données, qui seront retranscrites dans un rapport d’évaluation. Toutes les informations contenues dans ce rapport serviront à créer un plan de soins individualisé qui comprendra :
Les soins de l'incontinence ont aussi leurs nouvelles technologies au point que des recherches récentes commencent à évaluer les avantages de ces solutions pour la prestation de soins de continence urinaire aux personnes âgées. Plusieurs études ont ainsi regardé l’efficacité d'un système intelligent d'évaluation des soins de continence urinaire pour les résidents des maisons de retraite. Les résultats sont concluants, révélant une supériorité de ces systèmes électroniques d'évaluation de la continence urinaire par rapport aux soins habituels, à la fois pour les résidents et pour les institutions.
Oui, l’alimentation, et ses anti-oxydants, pourraient jouer un rôle clé dans la prévention et la réduction de la progression du cancer de la prostate. C’est la démonstration de cette équipe de cancérologues et nutritionnistes de différents instituts de recherche américains, dont l’Université de Californie, San Francisco (UCSF). L’étude, publiée dans le JAMA Network Open, confirme en effet qu’une consommation plus élevée d'aliments végétaux après un diagnostic de cancer de la prostate est associée à un risque plus faible de progression du cancer.
Cette recherche, une revue complète de la littérature, menée à la faculté de médecine McGovern de l'Université du Texas révèle comment l'intelligence artificielle (IA) ouvre une nouvelle voie d’optimisation de la santé sexuelle des hommes, en particulier dans le diagnostic et le traitement de la dysfonction érectile (DE). Ces conclusions, publiées dans la revue spécialisée UroPrecision, au-delà de sensibiliser à nouveau à cette condition, mettent en avant les capacités de l’IA dans la précision du diagnostic, la personnalisation des traitements, l'amélioration des résultats chirurgicaux -via la réalité augmentée- et le suivi grâce aux applications de santé virtuelles.
Identifier les toxines urémiques liées aux démangeaisons chez les patients hémodialysés, c’est l’objectif de cette équipe de l’Université de Niigata (Japon) qui espère ainsi pouvoir réduire ce symptôme handicapant chez ce groupe de patients. La recherche, publiée dans le Clinical Kidney Journal, montre que le « score » de démangeaison augmente avec la sévérité de l’insuffisance rébale, atteignant son maximum en cas d’insuffisance rénale terminale.