Une femme sur deux présentera une infection urinaire au cours de sa vie. En France, chaque année, environ une femme sur dix développe une infection urinaire. 20% de ces femmes connaissent un nouvel épisode, puis une femme sur 3 encore un nouvel épisode (1). L’infection urinaire récidivante touche ainsi un grand nombre de femmes avec des conséquences sévères sur la qualité de vie et dans certains cas des complications.
Des résultats positifs peuvent être obtenus avec la cryoablation dans le traitement de certains cancers de la prostate, conclut cette étude d’une équipe de l'University of California, Los Angeles (UCLA). Les conclusions, publiées dans le Journal of Urology montrent une élimination de la tumeur -constatée par biopsie- et à 18 mois, chez 82% des participants ayant subi ce mode de cryoablation (HGCryo).
Cette enquête européenne, menée à l’initiative de l’Association européenne d'urologie (EAU) révèle un manque général de sensibilisation à la dysfonction érectile : de nombreux répondants ignorent « ce que c'est » et un répondant sur 4 n'a jamais entendu parler de ses traitements les plus courants. La dysfonction érectile reste donc un trouble secondaire, tabou et intime, pour lequel les patients ne vont que rarement rechercher une aide médicale.
Cette équipe d’urologues de l’University of Southern California (USC) soutient que l'ablation par ultrasons focalisés de haute intensité (HIFU) est efficace contre le cancer de la prostate avec une bonne réduction des effets secondaires et une récupération plus rapide. Cet essai clinique, présenté dans le Journal of Urology rappelle que pour certains patients atteints d'un cancer de la prostate, le traitement radical (chirurgie ou radiothérapie) n’est pas le meilleur traitement.
La stimulation magnétique pour traiter l'incontinence fécale, c’est une préconisation de cette équipe de neuro-gastroentérologues de l'Université Augusta (Géorgie) qui fait ses preuves, ici dans l'American Journal of Gastroenterology (AJG). La stimulation magnétique apaise les nerfs qui régulent les muscles de l'anus et du rectum, améliore leur fonction et permet ainsi de réduire considérablement les épisodes d'incontinence fécale.
On parle peu de l’incontinence fécale qui reste, comme l’incontinence urinaire, une condition « tabou » et pourtant c’est un « problème » débilitant qui affecte près de 10% de la population.
C’est la plus grande étude jamais réalisée sur le sujet et elle dénonce ou sensibilise clairement l’impact qui reste considérable des traitements du cancer de la prostate sur la vie des patients. Incontinence et troubles de la fonction sexuelle, les résultats, présentés lors du 35è European Association of Urology annual Congress suggèrent que tout traitement en dehors de la surveillance active entraîne des effets négatifs bien plus importants qu'on ne le pensait jusque-là.
L'uromoduline, une protéine produite naturellement par le rein est peut-être la clé de nouveaux traitements non antibiotiques de l’infection urinaire ou de la cystite. Cette équipe de l’ETH Zurich décrypte, dans la revue Science, comment les filaments de cette protéine, l'uromoduline (en bleu sur visuel) enveloppent une cellule d'E. Coli, afin d’empêcher les pili du pathogène de s'arrimer sur les parois cellulaires des voies urinaires et de provoquer l’infection.
Quels sont les sujets d'inquiétude sexuelle chez les hommes au cours de cette ère post-Viagra ? Cette étude fait le point sur les principaux changements intervenus ces dernières années, dans le comportement des hommes vis-à-vis des troubles sexuels. Réalisée à partir de demandes de patients venant consulter -ici à l’hôpital San Raffaele, Milan- l’étude révèle, dans l’International Journal of Impotence, une baisse de plaintes concernant la dysfonction érectile mais une hausse de la prévalence d’autres troubles de la sexualité masculine.
Cette étude de l’Université du Texas, présentée lors du 35è European Association of Urology annual Congress (congrès en ligne) révèle que les femmes qui suivent un traitement hormonal ménopausique peuvent être plus résistantes aux infections urinaires. Alors que 50% à 60% des femmes souffriront d'une infection urinaire douloureuse au cours de leur vie, que les femmes sont 8 fois plus susceptibles que les hommes d’en souffrir, cette réduction du risque apparaît comme un nouvel avantage à prendre en compte dans le rapport bénéfice-risque du traitement hormonal substitutif (THS).
Les hommes atteints de dysfonction érectile pourraient en effet faire face à un risque de décès plus élevé, quel que soit leur niveau de testostérone, suggère cette étude présentée à ENDO 2020, la réunion annuelle de l'Endocrine Society, à paraître dans le Journal of the Endocrine Society. L’équipe de recherche, des hôpitaux universitaires de Louvain (Belgique) nous explique ici qu’alors que les maladies vasculaires et les faibles niveaux de testostérone peuvent influencer la fonction érectile, les symptômes sexuels peuvent être un signe précoce d'augmentation du risque cardiovasculaire et du risque de décès associé…
Les faibles niveaux de testostérone ont déjà été liés à un risque plus élevé de décès chez les hommes d'âge moyen et plus âgés, cependant avec des résultats d’études mitigés.