La maladie COVID-19 a-t-elle impact spécifique ou particulièrement sévère chez les personnes souffrant d'insuffisance rénale ? Cette étude d’experts de l’United States Renal Data System, publiée dans le Journal of the American Society of Nephrology (JASN) révèle en effet des taux élevés d'hospitalisations et de décès chez les patients sous dialyse ou vivant avec une transplantation rénale. Des données qui soutiennent la priorisation de ces patients dans les programmes de vaccination COVID-19.
Cette affection souvent passée sous silence touche pourtant environ un tiers des adultes d’âge avancé. Il s’agit de la nycturie définie par l'International Continence Society comme « la nécessité de se réveiller une ou plusieurs fois par nuit pour vider sa vessie ». Cette étude, à paraître dans la revue Menopause, suggère que différents types d'hormonothérapie sont efficaces à réduire le nombre de mictions durant la nuit chez les femmes ménopausées souffrant de nycturie.
« Adieu les infections urinaires », titrent ces scientifiques de l’Université Duke (Caroline du Nord). Ils viennent de développer une stratégie de vaccination contre les infections des voies urinaires, des infections qui toucheront jusqu'à 50% des femmes au moins une fois au cours de leur vie. Alors que l’infection des voies urinaires (IVU) peut être très douloureuse, persistante et récidivante, ce vaccin pourrait combler un énorme besoin.
Cette équipe de chercheurs de la Huazhong University (Wuhan) revient sur un effet peu documenté de l'infection à SARS-CoV-2 : les lésions possibles du système reproducteur masculin. Cet examen très complet de la littérature sur le sujet, publié dans la revue Reproduction, confirme les preuves d'un risque de lésions testiculaires et de réduction de la fertilité, associé aux formes plus sévères de la maladie.
Une femme sur deux présentera une infection urinaire au cours de sa vie. En France, chaque année, environ une femme sur dix développe une infection urinaire. 20% de ces femmes connaissent un nouvel épisode, puis une femme sur 3 encore un nouvel épisode (1). L’infection urinaire récidivante touche ainsi un grand nombre de femmes avec des conséquences sévères sur la qualité de vie et dans certains cas des complications.
Des résultats positifs peuvent être obtenus avec la cryoablation dans le traitement de certains cancers de la prostate, conclut cette étude d’une équipe de l'University of California, Los Angeles (UCLA). Les conclusions, publiées dans le Journal of Urology montrent une élimination de la tumeur -constatée par biopsie- et à 18 mois, chez 82% des participants ayant subi ce mode de cryoablation (HGCryo).
Cette enquête européenne, menée à l’initiative de l’Association européenne d'urologie (EAU) révèle un manque général de sensibilisation à la dysfonction érectile : de nombreux répondants ignorent « ce que c'est » et un répondant sur 4 n'a jamais entendu parler de ses traitements les plus courants. La dysfonction érectile reste donc un trouble secondaire, tabou et intime, pour lequel les patients ne vont que rarement rechercher une aide médicale.
Cette équipe d’urologues de l’University of Southern California (USC) soutient que l'ablation par ultrasons focalisés de haute intensité (HIFU) est efficace contre le cancer de la prostate avec une bonne réduction des effets secondaires et une récupération plus rapide. Cet essai clinique, présenté dans le Journal of Urology rappelle que pour certains patients atteints d'un cancer de la prostate, le traitement radical (chirurgie ou radiothérapie) n’est pas le meilleur traitement.
La stimulation magnétique pour traiter l'incontinence fécale, c’est une préconisation de cette équipe de neuro-gastroentérologues de l'Université Augusta (Géorgie) qui fait ses preuves, ici dans l'American Journal of Gastroenterology (AJG). La stimulation magnétique apaise les nerfs qui régulent les muscles de l'anus et du rectum, améliore leur fonction et permet ainsi de réduire considérablement les épisodes d'incontinence fécale.
On parle peu de l’incontinence fécale qui reste, comme l’incontinence urinaire, une condition « tabou » et pourtant c’est un « problème » débilitant qui affecte près de 10% de la population.
C’est la plus grande étude jamais réalisée sur le sujet et elle dénonce ou sensibilise clairement l’impact qui reste considérable des traitements du cancer de la prostate sur la vie des patients. Incontinence et troubles de la fonction sexuelle, les résultats, présentés lors du 35è European Association of Urology annual Congress suggèrent que tout traitement en dehors de la surveillance active entraîne des effets négatifs bien plus importants qu'on ne le pensait jusque-là.