C’est la plus grande étude jamais réalisée sur le sujet et elle dénonce ou sensibilise clairement l’impact qui reste considérable des traitements du cancer de la prostate sur la vie des patients. Incontinence et troubles de la fonction sexuelle, les résultats, présentés lors du 35è European Association of Urology annual Congress suggèrent que tout traitement en dehors de la surveillance active entraîne des effets négatifs bien plus importants qu'on ne le pensait jusque-là.
L'uromoduline, une protéine produite naturellement par le rein est peut-être la clé de nouveaux traitements non antibiotiques de l’infection urinaire ou de la cystite. Cette équipe de l’ETH Zurich décrypte, dans la revue Science, comment les filaments de cette protéine, l'uromoduline (en bleu sur visuel) enveloppent une cellule d'E. Coli, afin d’empêcher les pili du pathogène de s'arrimer sur les parois cellulaires des voies urinaires et de provoquer l’infection.
Quels sont les sujets d'inquiétude sexuelle chez les hommes au cours de cette ère post-Viagra ? Cette étude fait le point sur les principaux changements intervenus ces dernières années, dans le comportement des hommes vis-à-vis des troubles sexuels. Réalisée à partir de demandes de patients venant consulter -ici à l’hôpital San Raffaele, Milan- l’étude révèle, dans l’International Journal of Impotence, une baisse de plaintes concernant la dysfonction érectile mais une hausse de la prévalence d’autres troubles de la sexualité masculine.
Cette étude de l’Université du Texas, présentée lors du 35è European Association of Urology annual Congress (congrès en ligne) révèle que les femmes qui suivent un traitement hormonal ménopausique peuvent être plus résistantes aux infections urinaires. Alors que 50% à 60% des femmes souffriront d'une infection urinaire douloureuse au cours de leur vie, que les femmes sont 8 fois plus susceptibles que les hommes d’en souffrir, cette réduction du risque apparaît comme un nouvel avantage à prendre en compte dans le rapport bénéfice-risque du traitement hormonal substitutif (THS).
Les hommes atteints de dysfonction érectile pourraient en effet faire face à un risque de décès plus élevé, quel que soit leur niveau de testostérone, suggère cette étude présentée à ENDO 2020, la réunion annuelle de l'Endocrine Society, à paraître dans le Journal of the Endocrine Society. L’équipe de recherche, des hôpitaux universitaires de Louvain (Belgique) nous explique ici qu’alors que les maladies vasculaires et les faibles niveaux de testostérone peuvent influencer la fonction érectile, les symptômes sexuels peuvent être un signe précoce d'augmentation du risque cardiovasculaire et du risque de décès associé…
Les faibles niveaux de testostérone ont déjà été liés à un risque plus élevé de décès chez les hommes d'âge moyen et plus âgés, cependant avec des résultats d’études mitigés.
Ce nouvel essai clinique mené à l’école Keck Medicine de l'Université de Californie du Sud examine une solution non invasive basée sur la stimulation de la moelle épinière dans le traitement de la vessie hyperactive. Ces nouvelles données, présentées dans la revue Frontiers in Systems Neuroscience, révèlent les promesses de la neuromodulation de la moelle épinière électrique transcutanée.
La vessie hyperactive ou hyperactivité vésicale est causée par certaines conditions neurologiques telles qu'une lésion ou un accident vasculaire cérébral ou encore de cause idiopathique.
Il fallait y penser mais aussi trouver le capteur « qui va bien », dans ces protections intelligentes contre les fuites liées à l’incontinence. Le principe du dispositif est très astucieux, il avertit le soignant ou l’aidant lorsqu'il est mouillé. Que ce soit chez le jeune enfant, ou le patient âgé, ce dispositif qui allie matériaux superabsorbants habituels et technologie RFID et qui répond à un immense besoin, est décrit dans le IEEE Sensors Journal.
Certes, il existe de multiples moyens de contraception féminine mais en dépit de ces dispositifs et contraceptifs disponibles, on estime à 89 millions le nombre de grossesses non désirées et à 48 millions le nombre d'avortements chaque année, dans le monde…La piste de la contraception masculine n’est donc pas anodine. La mise au point d'un contraceptif destiné aux hommes permettrait de « combler une lacune critique » écrivent ces experts de l’Université de Dundee.
Cette équipe de l'Université Vanderbilt (Nashville) qui a suivi, durant près de 10 ans, plus de 2.000 hommes ayant suivi un traitement contre le cancer de la prostate, évalue aujourd’hui les résultats associés aux différentes options de traitement. Les effets indésirables associés concernant les fonctions intestinale, urinaire et sexuelle à long terme ont été évalués après chaque type de traitement, afin de permettre des choix mieux éclairés.
Cette large étude d’une équipe d’urologues de la Northwestern University Feinberg School of Medicine (Chicago) révèle une association entre le régime alimentaire et la fertilité masculine : un régime pauvre en graisses apparaît en effet lié à des niveaux de testostérone plus faible chez les hommes. Ces données, présentées dans le Journal of Urology, suggèrent un conseil simple à destination des nombreux hommes diagnostiqués avec une carence en testostérone : si perdre du poids est une solution indiscutablement bénéfique chez les hommes en surpoids, chez les hommes à poids de santé et à faible niveau de testostérone, les régimes allégés en graisses devront être évités.