Car la sexualité, dont l'érection, est un processus complexe, à la fois biologique, psychologique et social. L'OMS donne à la dysfonction érectile une définition clinique simple, soit « l'incapacité persistante ou répétée d'obtenir et/ou de maintenir une érection suffisante pour permettre une activité sexuelle satisfaisante ».
Cependant, alors qu'on parle plus fréquemment « d’impuissance », existe-t-il une définition unique de ce trouble, classé au nombre des dysfonctions sexuelles, au même titre que la baisse de la libido, l’éjaculation précoce ou la dyspareunie ?
Traiter efficacement l’infection urinaire, souvent récurrente sans recours systématique et répété aux antibiotiques et prévenir dans le même temps la résistance aux antibiotiques, c’est ce que propose cette équipe de la Newcastle University et d’autres instituts de recherche britanniques. Les chercheurs mettent en avant l’efficacité de l'hippurate de méthénamine comme alternative efficace au traitement antibiotique standard, pour prévenir les infections urinaires récurrentes chez les femmes.
Cette équipe de biologistes et de cancérologues de l'Université de Washington documente, dans la revue Cancer Research, une nouvelle stratégie prometteuse contre le cancer de la prostate résistant au traitement : il s’agit d’une molécule d'ARN non codant qui bloque la croissance des tumeurs de la prostate. Cette étude préclinique montre en substance que la restauration de cet ARN non codant long est une stratégie thérapeutique prometteuse contre les cancers résistants.
Une femme développera au moins une infection urinaire au cours de sa vie et les infections urinaires restent le premier motif de prescription d’antibiotiques chez les femmes. Ainsi, en France, l’incidence annuelle des infections urinaires atteint 3,2%, l’incidence ses infections urinaires à E. coli résistant aux fluoroquinolones dépassant 1 ‰. Cette étude qualitative, menée au Cedars-Sinai Medical Center (Los Angeles) révèle à la fois l’insatisfaction des patientes touchées sur les traitements disponibles, l'absence d'écoute des soignants, et le trop fréquent sentiment de culpabilité qui les habite alors.
L'incontinence et la dermatite associée à l'incontinence (DAI) constituent un lourd fardeau sanitaire qui, en dépit de prévalences croissantes et de coûts de soins élevés, sans compter la réduction considérable de qualité de vie pour les patients, font l’objet d'encore peu de recherches. Cette analyse publiée dans le Journal of Wound, Ostomy, and Continence Nursing (JWOCN), le journal officiel de la Wound, Ostomy, and Continence Nurses Society™ , nous propose un bilan de ces deux affections, qui non seulement mettent à mal l’intégrité du patient mais peuvent avoir de sévères implications sur ses autres résultats de santé.
Cet antibiotique oublié, la témocilline permet d’éliminer une grande partie des bactéries résistantes aux traitements standards et actuels des infections urinaires fébriles, conclut cette étude suédoise, menée à l'Université de Linköping et publiée dans le Lancet Infectious Diseases. Ainsi, la témocilline ne devrait pas être oubliée dans le traitement des infections urinaires sévères et récidivantes et pourrait contribuer à réduire la propagation réduite de la RAM dans les hôpitaux.
Cette équipe de cliniciens du département de néphrologie de l’Université médicale et dentaire de Tokyo (TMDU) montre qu’une protéine, l’uromoduline dans l'urine protège contre les infections des voies urinaires et les calculs rénaux, entre autres maladies. Or la sécrétion d’uromoduline peut être induite par des traitements comme la desmopressine. A contrario des niveaux trop élevés d’uromoduline peuvent favoriser le développement de maladies rénales ou de l’hypertension.
Ce n’est pas la première étude à alerter sur une infection possible des testicules par SARS-CoV-2, avec des conséquences sur la fertilité. Cette équipe de l’University of Texas Medical Branch (UTMB) montre à nouveau que le SRAS-CoV-2, qui cause le COVID-19, peut infecter les testicules- ici de hamsters infectés. Ces données publiées dans la revue Microorganisms peuvent contribuer à expliquer les symptômes signalés par certains hommes atteints de COVID-19, avec des implications importantes pour la fertilité.
Le sondage urinaire est principalement envisagé en cas de rétention urinaire chronique, en cas de vessie neurologique, à la suite de certaines chirurgies pelviennes et prostatiques, et dans la prise en charge de l’incontinence du patient âgé à risque de complications cutanés (1). Bien qu’adopté, en général, après les solutions palliatives de type protections, le sondage vésical intermittent, réalisé au rythme « biologique » des mictions, reproduit un mécanisme naturel et lorsqu’il est pratiqué par le patient (autosondage), il participe à une stratégie conservatrice de la continence (2).
L'infertilité masculine touche plus de 20 millions d'hommes dans le monde et contribue à environ 50 % de l'infertilité au sein des couples. L'infertilité masculine est souvent le résultat de défauts de structure des spermatozoïdes, notamment au niveau du flagelle, qui apporte au spermatozoïde sa motilité vers l’ovule. Une infertilité sévère peut être corrélée à de multiples malformations des spermatozoïdes, notamment des flagelles raccourcis, irréguliers, enroulés ou même absents, ce qui les empêche de nager.