Ces médecins et infectiologues de l’University of Notre Dame (Indiana) viennent d’identifier un nouveau facteur qui augmente le risque d’infections des voies urinaires (UTI) et de septicémie associées aux cathéters. La recherche, publiée dans la revue Nature Communications, va permettre de détecter les patients les plus à risque de ces complications et de mettre en œuvre la surveillance et les mesures de prévention appropriées.
TENA SmartCare Identifi™ est la solution de santé numérique conçue pour aider les soignants à effectuer des évaluations précises de la continence sur 72 heures et d’optimiser l’individualisation des soins.
afin de collecter des données, qui seront retranscrites dans un rapport d’évaluation. Toutes les informations contenues dans ce rapport serviront à créer un plan de soins individualisé qui comprendra :
Les soins de l'incontinence ont aussi leurs nouvelles technologies au point que des recherches récentes commencent à évaluer les avantages de ces solutions pour la prestation de soins de continence urinaire aux personnes âgées. Plusieurs études ont ainsi regardé l’efficacité d'un système intelligent d'évaluation des soins de continence urinaire pour les résidents des maisons de retraite. Les résultats sont concluants, révélant une supériorité de ces systèmes électroniques d'évaluation de la continence urinaire par rapport aux soins habituels, à la fois pour les résidents et pour les institutions.
Oui, l’alimentation, et ses anti-oxydants, pourraient jouer un rôle clé dans la prévention et la réduction de la progression du cancer de la prostate. C’est la démonstration de cette équipe de cancérologues et nutritionnistes de différents instituts de recherche américains, dont l’Université de Californie, San Francisco (UCSF). L’étude, publiée dans le JAMA Network Open, confirme en effet qu’une consommation plus élevée d'aliments végétaux après un diagnostic de cancer de la prostate est associée à un risque plus faible de progression du cancer.
Cette recherche, une revue complète de la littérature, menée à la faculté de médecine McGovern de l'Université du Texas révèle comment l'intelligence artificielle (IA) ouvre une nouvelle voie d’optimisation de la santé sexuelle des hommes, en particulier dans le diagnostic et le traitement de la dysfonction érectile (DE). Ces conclusions, publiées dans la revue spécialisée UroPrecision, au-delà de sensibiliser à nouveau à cette condition, mettent en avant les capacités de l’IA dans la précision du diagnostic, la personnalisation des traitements, l'amélioration des résultats chirurgicaux -via la réalité augmentée- et le suivi grâce aux applications de santé virtuelles.
Identifier les toxines urémiques liées aux démangeaisons chez les patients hémodialysés, c’est l’objectif de cette équipe de l’Université de Niigata (Japon) qui espère ainsi pouvoir réduire ce symptôme handicapant chez ce groupe de patients. La recherche, publiée dans le Clinical Kidney Journal, montre que le « score » de démangeaison augmente avec la sévérité de l’insuffisance rébale, atteignant son maximum en cas d’insuffisance rénale terminale.
Le vaccin oral contre les infections urinaires sera bientôt une alternative réelle aux antibiotiques, conclut cette première analyse d’une étude de 9 ans, menée par des cliniciens du Royal Berkshire Hospital (Royaume-Uni) et présentée lors du Congrès EAU24 de l’European Association of Urology. Les conclusions de l’essai à long terme du vaccin nommé « MV140 » contre les infections urinaires récurrentes, qui confirment à ce stade de l’analyse son innocuité et son efficacité, feront l’objet d’une publication scientifique fin 2024.
La chirurgie radioguidée est un outil efficace pour détecter et éliminer avec précision les ganglions lymphatiques métastatiques chez les patients ayant un cancer de la prostate métastatique, qui s’est propagé jusqu’aux ganglions pelviens. L’étude, menée par imagerie (PET scan) et publiée dans le Journal of Nuclear Medicine, démontre l’ablation réussie de ganglions lymphatiques pelviens positifs, avec cette procédure chirurgicale radioguidée.
Chez les patients atteints d'un cancer de la prostate récemment diagnostiqué, l'atteinte ganglionnaire est corrélée au risque de récidive.
Une prolifération de cellules nerveuses semble provoquer des symptômes persistants après la fin d’une infection urinaire, même après que l’antibiotique a réussi à éliminer la bactérie. Ces chercheurs de l’Université Duke (Caroline du Nord), suggèrent, dans la revue Science Immunology, une nouvelle approche thérapeutique possible sans antibiotiques.
L’auteur principal, le Dr Soman Abraham, professeur de pathologie, de génétique moléculaire et de microbiologie, d'immunobiologie intégrative et de biologie cellulaire à la Duke, rappelle que « les infections des voies urinaires représentent près de 25 % des infections chez les femmes ».
Les obstructions urétérales malignes ou tumeurs urétrales constituent une complication grave d'un cancer avancé, avec un mauvais pronostic. Cependant, seul environ un patient sur 2 atteints de ce type de tumeur bénéficie de soins palliatifs, révèlent ces urologues de l’Université de l’Illinois, dans la revue Urology Practice, un journal de l'Association Américaine d'Urologie. Des conclusions qui appellent les urologues, comme les oncologues et les médecins « de soins primaires » à des discussions sur la fin de vie avec ce groupe de patients.