Madame F âgée de 44 ans, qui pèse 47 kg pour 1m61, a des fuites urinaires à l’effort, son urologue lui prescrit un bilan urodynamique avant une intervention chirurgicale pour cystocèle (hernie de la vessie) de stade 3 et rectocèle (hernie du rectum dans le vagin) de stade 2.
Symptômes : La patiente se plaint d’une incontinence urinaire depuis 3 à 4 ans, survenant aux éternuements, au rire, à la marche avec des talons, à la course.
Cette étude japonaise originale montre que l’angle d’inclinaison du tronc – entre la verticale et une ligne droite partant de la première vertèbre thoracique à la première vertèbre sacrée – est associé au risque de dépendance et d’incontinence. Les conclusions, présentées dans le Journals of Gerontology montre qu’un angle d’inclinaison élevé de la colonne vertébrale est associé à un risque multiplié par 3 de perte d’autonomie, dont de continence.
De nombreuses études ont porté sur l’association entre exposition aux perturbateurs endocriniens et l’hypospadias, une anomalie congénitale de la verge. Cette étude du Centre hospitalier régional universitaire (CHRU) de Montpellier confirme le rôle des expositions professionnelles et environnementales aux perturbateurs endocriniens dans l’hypospadias non génétique. Ainsi, les femmes enceintes exposées à différents composés chimiques présents dans les produits ménagers et les pesticides, ont un risque accru de mettre au monde des garçons atteints de malformations génitales selon une étude menée dans plusieurs centres hospitaliers de la région.
Si l’incontinence urinaire touche plus de 3 millions de femmes en France, elle reste un symptôme sous-évalué, souvent présenté comme un processus inéluctable du vieillissement tissulaire ou l’une des séquelles de la grossesse ou de l’accouchement traumatique. Pourtant l’incontinence urinaire « de la femme sportive » touche majoritairement des femmes jeunes et nullipares.
Si les femmes sportives n’en « parlent pas », plusieurs études ont estimé qu’environ 22 à 30% des sportives de haut niveau souffrent de ce trouble.
Les facteurs sont nombreux dans la vie d’une femme qui peuvent menacer sa continence et donc son bien-être au quotidien. Cependant, pour ces femmes qui perçoivent une fragilité de la continence, des options de traitement non chirurgicales et non médicamenteuses existent, qui sont reconnues et recommandées, sur la base de preuves d’efficacité en pratique clinique*: les exercices de Kegel, la rééducation de la vessie et des mesures aussi simples que la perte de poids sont ainsi en bonne place des dernières directives.
C’est un bénéfice encore jamais évoqué de la consommation de caféine, révélé par cette étude de l’Université du Texas : 2 à 3 tasses de café par jour, soit l’équivalent d’un apport quotidien de 85 à 170 milligrammes de caféine par jour réduisent de 42% le risque de dysfonction érectile. Une association solide, présentée dans la revue PLoS ONE, qui reste valide chez des hommes en surpoids, obèses et/ou hypertendus.
Le syndrome métabolique est lié à une fréquence accrue et à la gravité de certains troubles urinaires, rappellent ces 2 études -dont une française- présentées dans le Journal of the British Association of Urological Surgeons. Les résultats ajoutent les troubles urinaires et l’incontinence aux symptômes qui peuvent être améliorés avec des interventions portant, au départ, sur le métabolisme.
Si le syndrome métabolique est défini comme un ensemble de facteurs qui va entrainer un risque accru de troubles cardiovasculaires, tels que l’obésité abdominale, des niveaux élevés de triglycérides, des niveaux de cholestérol HDL faibles, l’hypertension artérielle (HTA) et une glycémie à jeun élevée, il a aussi un impact sur des symptômes urinaires, tels que la fréquence urinaire, l’urgenturie, la nycturie et même une vidange incomplète de la vessie.
“Vivre avec une maladie des reins”, c’est le titre de l’ouvrage du Professeur Michel Olmer, ex-chef du service de Néphrologie à l’Hôpital de la Conception à Marseille et ex-Professeur des Universités de Néphrologie à Marseille. Un livre pour expliquer la maladie et la vivre plus sereinement, qui s’adresse principalement aux 3 millions de personnes atteintes en France d’insuffisance rénale chronique. Un ouvrage « qui rassemble vraiment l’essentiel », « tout ce qu’un patient doit savoir sur la dialyse, la transplantation… », selon Jean-Marc Charrel, de la Fédération nationale d’aide aux insuffisants rénaux (Fnair).
Lorsque des personnes souffrent d’une blessure de la moelle épinière, la paralysie est seulement une partie de l’impact sur la qualité de vie. Souvent, ces patients perdent aussi le contrôle de leur vessie, ce qui entraine incontinence et infections pouvant conduire à des lésions rénales. La technologie de stimulation électrique peut aussi aider ces patients à retrouver le contrôle de leur vessie montre cette étude de l’Université de Louisville.
L’insuffisance rénale chronique (IRC) est l’une des 3 causes de décès qui augmentent le plus dans le monde. Cependant, son incidence n’est pas répartie de façon homogène. En amont de la Journée mondiale du rein, célébrée le 12 mars, l’European Renal Association – European Dialysis and Transplant Association identifie, à travers plusieurs études, les zones d’incidence la plus élevée, et aboutit à des communautés ou des quartiers, dont la caractéristique commune est d’être plus défavorisés.