L’éducation thérapeutique du patient (ETP) vise à aider les personnes à acquérir ou maintenir les compétences dont elles ont besoin pour gérer au mieux leur vie avec une maladie ou un trouble chronique. L’ETP comprend des ateliers organisés pour soutenir et informer les patients sur leur maladie, les soins ou dispositifs nécessaires, les procédures, et les modes de gestion possibles. Son objectif, aider les patients à comprendre les traitements et être ainsi acteurs de leur propre prise en charge.
Chaque chose en son temps. L’apprentissage de la propreté avant l’âge de 2 ans est, avec cette étude américaine, associé à un risque multiplié par 3 de développer une incontinence plus tard dans la vie. Ces nouvelles données, présentées dans la revue Research and Reports in Urology, révèle les graves répercussions d’une trop forte pression parentale à la propreté, souvent motivée par les délais d’entrée à la maternelle ou par des raisons économiques.
Cette très large étude américaine qui a analysé les données de 1,7 million d’hommes souffrant de dysfonction érectile, livre ses résultats non seulement sur le recours toujours non négligeable aux implants péniens, mais, plus largement sur l’incidence croissante des troubles de l’érection. Quelques données dans le Journal of Sexual Medicine.
La mise en place d’un implant pénien ou prothèse pénienne, un dispositif semi-rigide ou gonflable permet de restituer des capacités érectiles du pénis et de lui redonner une rigidité permettant la pénétration lors des rapports sexuels.
Monsieur T. né le 31/08/1956, qui pèse 87 kg pour 1m83, est atteint de sclérose en plaques. Il présente une rétention urinaire, pratique des auto-sondages depuis 3 ans et souffre d’infections urinaires à répétition.
Antécédents :
Monsieur T. a été diagnostiqué avec SEP en 2000 et, depuis 2009, pratique des auto-sondages 3 à 5 fois par jour.
Le patient a vécu plusieurs prostatites (infection de la prostate) et présente une hyperplasie (hypertrophie) de la prostate, une neuropathie périphérique de la jambe droite, des épisodes de lumbago.
Si une pollakiurie douloureuse qui peut conduire 40 fois par jour aux toilettes est le symptôme majeur de la cystite interstitielle ou « vessie douloureuse », la maladie reste difficile à diagnostiquer. Ces chercheurs du Wake Forest Baptist identifient de nouveaux biomarqueurs, génétiques, qui vont permettre non seulement un meilleur diagnostic de la maladie mais aussi de la réponse au traitement.
Madame F âgée de 44 ans, qui pèse 47 kg pour 1m61, a des fuites urinaires à l’effort, son urologue lui prescrit un bilan urodynamique avant une intervention chirurgicale pour cystocèle (hernie de la vessie) de stade 3 et rectocèle (hernie du rectum dans le vagin) de stade 2.
Symptômes : La patiente se plaint d’une incontinence urinaire depuis 3 à 4 ans, survenant aux éternuements, au rire, à la marche avec des talons, à la course.
Cette étude japonaise originale montre que l’angle d’inclinaison du tronc – entre la verticale et une ligne droite partant de la première vertèbre thoracique à la première vertèbre sacrée – est associé au risque de dépendance et d’incontinence. Les conclusions, présentées dans le Journals of Gerontology montre qu’un angle d’inclinaison élevé de la colonne vertébrale est associé à un risque multiplié par 3 de perte d’autonomie, dont de continence.
De nombreuses études ont porté sur l’association entre exposition aux perturbateurs endocriniens et l’hypospadias, une anomalie congénitale de la verge. Cette étude du Centre hospitalier régional universitaire (CHRU) de Montpellier confirme le rôle des expositions professionnelles et environnementales aux perturbateurs endocriniens dans l’hypospadias non génétique. Ainsi, les femmes enceintes exposées à différents composés chimiques présents dans les produits ménagers et les pesticides, ont un risque accru de mettre au monde des garçons atteints de malformations génitales selon une étude menée dans plusieurs centres hospitaliers de la région.
Si l’incontinence urinaire touche plus de 3 millions de femmes en France, elle reste un symptôme sous-évalué, souvent présenté comme un processus inéluctable du vieillissement tissulaire ou l’une des séquelles de la grossesse ou de l’accouchement traumatique. Pourtant l’incontinence urinaire « de la femme sportive » touche majoritairement des femmes jeunes et nullipares.
Si les femmes sportives n’en « parlent pas », plusieurs études ont estimé qu’environ 22 à 30% des sportives de haut niveau souffrent de ce trouble.
Les facteurs sont nombreux dans la vie d’une femme qui peuvent menacer sa continence et donc son bien-être au quotidien. Cependant, pour ces femmes qui perçoivent une fragilité de la continence, des options de traitement non chirurgicales et non médicamenteuses existent, qui sont reconnues et recommandées, sur la base de preuves d’efficacité en pratique clinique*: les exercices de Kegel, la rééducation de la vessie et des mesures aussi simples que la perte de poids sont ainsi en bonne place des dernières directives.