Le syndrome métabolique est lié à une fréquence accrue et à la gravité de certains troubles urinaires, rappellent ces 2 études -dont une française- présentées dans le Journal of the British Association of Urological Surgeons. Les résultats ajoutent les troubles urinaires et l’incontinence aux symptômes qui peuvent être améliorés avec des interventions portant, au départ, sur le métabolisme.
Si le syndrome métabolique est défini comme un ensemble de facteurs qui va entrainer un risque accru de troubles cardiovasculaires, tels que l’obésité abdominale, des niveaux élevés de triglycérides, des niveaux de cholestérol HDL faibles, l’hypertension artérielle (HTA) et une glycémie à jeun élevée, il a aussi un impact sur des symptômes urinaires, tels que la fréquence urinaire, l’urgenturie, la nycturie et même une vidange incomplète de la vessie.
“Vivre avec une maladie des reins”, c’est le titre de l’ouvrage du Professeur Michel Olmer, ex-chef du service de Néphrologie à l’Hôpital de la Conception à Marseille et ex-Professeur des Universités de Néphrologie à Marseille. Un livre pour expliquer la maladie et la vivre plus sereinement, qui s’adresse principalement aux 3 millions de personnes atteintes en France d’insuffisance rénale chronique. Un ouvrage « qui rassemble vraiment l’essentiel », « tout ce qu’un patient doit savoir sur la dialyse, la transplantation… », selon Jean-Marc Charrel, de la Fédération nationale d’aide aux insuffisants rénaux (Fnair).
Lorsque des personnes souffrent d’une blessure de la moelle épinière, la paralysie est seulement une partie de l’impact sur la qualité de vie. Souvent, ces patients perdent aussi le contrôle de leur vessie, ce qui entraine incontinence et infections pouvant conduire à des lésions rénales. La technologie de stimulation électrique peut aussi aider ces patients à retrouver le contrôle de leur vessie montre cette étude de l’Université de Louisville.
L’insuffisance rénale chronique (IRC) est l’une des 3 causes de décès qui augmentent le plus dans le monde. Cependant, son incidence n’est pas répartie de façon homogène. En amont de la Journée mondiale du rein, célébrée le 12 mars, l’European Renal Association – European Dialysis and Transplant Association identifie, à travers plusieurs études, les zones d’incidence la plus élevée, et aboutit à des communautés ou des quartiers, dont la caractéristique commune est d’être plus défavorisés.
L’incontinence urinaire touche les femmes tous âges et de toutes classes socio-économiques, avec toujours un impact négatif sur la qualité de vie. Pourtant, même en cas d’incontinence sévère, pourtant conscientes qu’il existe des traitements, de nombreuses femmes ne vont pas chercher une aide médicale chez leur médecin généraliste. Cette récente étude danoise, présentée à la réunion annuelle de l’International Continence Society, qui conclut que moins de 55% des femmes souffrant d’incontinence, apporte un éclairage sur les cibles privilégiées à éduquer.
Chez les hommes, l’incontinence suit fréquemment la chirurgie du cancer de la prostate. On estime que 65% des hommes continuent à souffrir d’incontinence 5 ans après leur chirurgie, avec des répercussions physiques et émotionnelles. Pourtant, il existe différents modes d’intervention, en fonction de la sévérité et la durée des symptômes post-opératoires, dont un, trop fréquemment négligé, la pratique d’exercices des muscles pelviens.
La thérapie par testostérone, à long terme, est couramment utilisée chez les hommes atteints d’hypogonadisme -ou d’autres troubles liés à de trop faibles niveaux d’hormone. Cette nouvelle étude, présentée dans le Journal of Urology a regardé précisément, à partir de 3 registres indépendants, les effets d’un tel traitement sur le risque de cancer de la prostate.
La testostérone est une hormone essentielle à la croissance et au développement des caractéristiques masculines.
Le papillomavirus humain (HPV), un agent responsable de multiples cancers peut se propager par les voies buccale, génitale et anale. Cependant, cette étude de McGill, une des premières sur la transmission de l’infection au sein du couple hétérosexuel, montre que l’infection à HPV est plus fréquente chez les hommes ayant des partenaires féminines avec infection par le HPV via la voie orale et /ou génitale, ce qui suggère que la transmission du HPV se fait par voie orale-orale et orale-génitale.
Des besoins fréquents ou intenses d’uriner, même si la miction se révèle peu importante, font partie des tout premiers symptômes de l’infection urinaire. Si normalement, les bactéries qui pénètrent dans les voies urinaires sont rapidement éliminées par l’organisme, parfois, ces bactéries surmontent nos défenses naturelles et causent une infection. Une envie soudaine trop fréquente d’uriner tout comme une sensation de brûlure doit donc inciter à aller consulter.
Cette méta-analyse de la littérature sur la prévention et le traitement de la dermatite d’incontinence apporte des recommandations pour la recherche, comme pour la pratique clinique. Bien que la dermatite d’incontinence soit un problème fréquent chez les patients atteints d’incontinence chronique, le sujet est rarement évoqué. Ces conclusions, publiées dans le Journal of Advanced Nursing apportent aux professionnels de santé quelques astuces pour maintenir une peau saine chez leurs patients incontinents.