De nombreuses études ont documenté le lien entre obésité et incontinence urinaire, d’autres moins nombreuses associé la perte de poids à une amélioration de la continence. Cette nouvelle étude menée à l’Université de Pittsburgh est l’une des premières à démontrer que la chirurgie bariatrique améliore durablement la continence urinaire. Ces travaux, présentés dans le JAMA Network Open font état d’une amélioration très durable, constatée ici 7 années ans après la procédure.
Cette nouvelle combinaison de technologies d’organoïdes et de modélisation 3D sur puce va permettre de tester des médicaments et de développer des thérapies pour un trouble génétique courant. Les experts du National Center for Advancing Translational Sciences (NCATS/NIH) ont développé cet outil pour comprendre la biologie de la polykystose rénale (polycystic kidney disease : PKD), une maladie génétique souvent mortelle qui affecte des millions de personnes dans le monde.
Ces chercheurs de l’Université de Gothenburg ont développé des protections inodores, à base de charbon actif, un composé déjà utilisé dans certains dispositifs de pansement, dans le même objectif. En décryptant le mécanisme par lequel le charbon piège les molécules volatiles de p-crésol, responsables des mauvaises odeurs, ces travaux marquent une étape vers la production de protections plus confortables pour les patients incontinents.
La mesure du débit urinaire, l’une des principales données du bilan urodynamique, qui vise à déterminer la cause d’une incontinence urinaire pourrait être réalisée à domicile, avec une application simple basée sur l’apprentissage automatique, soutient cette équipe de cliniciens et de bioingénieurs du Singapore General Hospital. L’algorithme d'intelligence artificielle (IA), présenté lors du dernier congrès de l'Association européenne d'urologie (EAU22) écoute les patients uriner, détecte les flux anormaux et permet un premier diagnostic et permet une première gestion des patients en urologie à domicile.
Les régimes riches en calcium et en potassium peuvent aider à prévenir les calculs rénaux symptomatiques et récurrents, conclut cette équipe de néphrologues de la Mayo Clinic. Alors que des changements de régime sont souvent prescrits pour prévenir les calculs rénaux récurrents, il existait peu de données fiables sur ces facteurs alimentaires et leur efficacité. L’étude, publiées dans les Mayo Clinic Proceedings, révèle que l'enrichissement du régime alimentaire avec des aliments riches en calcium et en potassium peut contribuer, de manière efficace, à cette prévention.
Bon fonctionnement des reins, prévention et traitement de l'hypertension et des maladies rénales chroniques, cette découverte de 2 protéines clés, de cliniciens du Massachusetts General Hospital (MGH) pourrait avoir de nombreuses implications dans le traitement des dysfonctions rénales : en décryptant les facteurs et les voies qui contrôlent la formation et la fonction de segments spécifiques du néphron, appelés « néphron distal », l’équipe apporte, ici dans la revue Nature Communications, une toute nouvelle compréhension des dysfonctions et des maladies rénales.
Car la sexualité, dont l'érection, est un processus complexe, à la fois biologique, psychologique et social. L'OMS donne à la dysfonction érectile une définition clinique simple, soit « l'incapacité persistante ou répétée d'obtenir et/ou de maintenir une érection suffisante pour permettre une activité sexuelle satisfaisante ».
Cependant, alors qu'on parle plus fréquemment « d’impuissance », existe-t-il une définition unique de ce trouble, classé au nombre des dysfonctions sexuelles, au même titre que la baisse de la libido, l’éjaculation précoce ou la dyspareunie ?
Traiter efficacement l’infection urinaire, souvent récurrente sans recours systématique et répété aux antibiotiques et prévenir dans le même temps la résistance aux antibiotiques, c’est ce que propose cette équipe de la Newcastle University et d’autres instituts de recherche britanniques. Les chercheurs mettent en avant l’efficacité de l'hippurate de méthénamine comme alternative efficace au traitement antibiotique standard, pour prévenir les infections urinaires récurrentes chez les femmes.
Cette équipe de biologistes et de cancérologues de l'Université de Washington documente, dans la revue Cancer Research, une nouvelle stratégie prometteuse contre le cancer de la prostate résistant au traitement : il s’agit d’une molécule d'ARN non codant qui bloque la croissance des tumeurs de la prostate. Cette étude préclinique montre en substance que la restauration de cet ARN non codant long est une stratégie thérapeutique prometteuse contre les cancers résistants.
Une femme développera au moins une infection urinaire au cours de sa vie et les infections urinaires restent le premier motif de prescription d’antibiotiques chez les femmes. Ainsi, en France, l’incidence annuelle des infections urinaires atteint 3,2%, l’incidence ses infections urinaires à E. coli résistant aux fluoroquinolones dépassant 1 ‰. Cette étude qualitative, menée au Cedars-Sinai Medical Center (Los Angeles) révèle à la fois l’insatisfaction des patientes touchées sur les traitements disponibles, l'absence d'écoute des soignants, et le trop fréquent sentiment de culpabilité qui les habite alors.