La transplantation de cellules souches peut réparer les différentes lésions qui peuvent suivre l'accouchement. Au centre de cette étude de la Cleveland Clinic, l’incontinence urinaire d'effort qui va toucher environ 35% des femmes ayant accouché par voie vaginale. Cette recherche d’avant-garde, présentée dans la revue Cell Transplantation, suggère la thérapie cellulaire comme un traitement prometteur de l’incontinence urinaire d'effort, peut-être même plus réaliste et moins invasif que certains traitements actuels.
Les bactéries retrouvées dans l'urine des femmes souffrant d'incontinence urinaire diffèrent en fonction du type d'incontinence, selon cette étude de la Loyola, présentée lors du 34ème congrès annuel de l'American Urogynecologic Society 2013. Des données qui suggèrent, pour la première fois, que le microbiome urinaire joue un rôle dans l'incontinence urinaire et engagent à poursuivre les recherches sur le rôle des bactéries urinaires sur les symptômes de l'incontinence.
La dynamique des fluides touche à presque tous les aspects de la vie, de la nature mais aussi de nos fonctions corporelles. C’est un éclairage très original qui nous est livré ici, de la recherche sur la dynamique de la miction, à partir de 2 présentations de la conférence de l'American Physical Society (APS). Un aspect qui peut sembler anecdotique et qui pourtant constitue l’un des aspects majeurs pris en compte en consultation d’urodynamique et dans la conception de toilettes adaptés aux patients.
La prévalence et le fardeau économique de l'incontinence urinaire par impériosité (IUU*) sont difficiles à évaluer en raison de la confusion des données, l’imprécision des définitions et du caractère toujours tabou de cette affection. Cette méta-analyse internationale tente d’y voir plus clair, à la fois en termes de prévalence et de coûts. Les conclusions, publiées dans la revue European Urology révèlent une charge humaine et économique considérable et croissante, et appellent à une meilleure sensibilisation et gestion de l’incontinence.
Sécurité et efficacité, c’est que conclut cette étude du National Hospital for Neurology and Neurosurgery de Londres, sur le traitement de long terme par toxine botulique (onabotulinum A) ou Botox de l'incontinence urinaire chez certains patients atteints de sclérose en plaques. Ces conclusions, présentées lors du Congrès annuel de l’European Committee for Research and Treatment in Multiple Sclerosis (ECTRIMS), confirment l’efficacité du Botox pour réduire l’incontinence par impériosité, typique dans la sclérose en plaques.
Passer au crible de modèles informatiques, de vastes bases de données biologiques et génétiques pour identifier les marqueurs les plus fortement prédicteurs de la maladie, c’est l’initiative développée par des chercheurs de l'Université du Michigan, soutenue par la National Science Foundation (NSF) américaine. Cas d’école, le cancer de la prostate et sa détection précoce, un enjeu qui mobilise la recherche, en raison de l’incidence de la maladie et des « imperfections » du test PSA.
« Urgence » et « fréquence », des mictions trois fois plus élevées chez les fumeuses que chez les femmes qui n’ont jamais fumé, c’est la conclusion de cette étude finlandaise qui a regardé l’association entre habitudes tabagiques et risque d’incontinence. Les conclusions, publiées dans la revue Obstetrics & Gynaecology montrent que la cigarette et la continence ne font pas bon ménage.
Evoqués, à nouveau, les effets des perturbateurs endocriniens et les pesticides, avec cette étude de l’Institut de veille sanitaire qui alerte une nouvelle fois sur la dégradation de la qualité du sperme, dans la majorité des régions de France. Venant confirmer des tendances déjà suggérées par de précédentes recherches, cette étude a la particularité d’analyser, région par région, la concentration et la qualité morphologique des spermatozoïdes.
Sa prévalence resta longtemps sous-estimée et méconnue. Sa fréquence reste toujours difficile à estimer. Sa définition reste parfois imprécise, pourtant ses conséquences sociales, psychologiques et financières font de l’incontinence, un fardeau croissant de Santé Publique. Le sujet reste tabou, en particulier lorsqu’il s’agit d’incontinence anale. Il existe pourtant aujourd’hui de nombreux traitements, médicaments, rééducation ou chirurgie et un grand choix de protections, adaptées à chaque niveau d’incontinence et à chaque morphologie.
Elle représente 50% des cas d’incontinence urinaire féminine. Elle peut survenir à l’effort modéré, quotidien comme la marche, le changement de position ou l’activité physique modérée. Sa caractéristique principale ? Elle survient sans besoin urinaire. Plus ou moins abondante, quelques gouttes suffisent pour aller consulter.
L'incontinence urinaire d'effort est ainsi caractérisée par une fuite involontaire d'urine, à la fois non précédée d'une sensation de besoin d'uriner et qui survient à l'occasion d'un effort.