« Urgence » et « fréquence », des mictions trois fois plus élevées chez les fumeuses que chez les femmes qui n’ont jamais fumé, c’est la conclusion de cette étude finlandaise qui a regardé l’association entre habitudes tabagiques et risque d’incontinence. Les conclusions, publiées dans la revue Obstetrics & Gynaecology montrent que la cigarette et la continence ne font pas bon ménage.
Evoqués, à nouveau, les effets des perturbateurs endocriniens et les pesticides, avec cette étude de l’Institut de veille sanitaire qui alerte une nouvelle fois sur la dégradation de la qualité du sperme, dans la majorité des régions de France. Venant confirmer des tendances déjà suggérées par de précédentes recherches, cette étude a la particularité d’analyser, région par région, la concentration et la qualité morphologique des spermatozoïdes.
Sa prévalence resta longtemps sous-estimée et méconnue. Sa fréquence reste toujours difficile à estimer. Sa définition reste parfois imprécise, pourtant ses conséquences sociales, psychologiques et financières font de l’incontinence, un fardeau croissant de Santé Publique. Le sujet reste tabou, en particulier lorsqu’il s’agit d’incontinence anale. Il existe pourtant aujourd’hui de nombreux traitements, médicaments, rééducation ou chirurgie et un grand choix de protections, adaptées à chaque niveau d’incontinence et à chaque morphologie.
Elle représente 50% des cas d’incontinence urinaire féminine. Elle peut survenir à l’effort modéré, quotidien comme la marche, le changement de position ou l’activité physique modérée. Sa caractéristique principale ? Elle survient sans besoin urinaire. Plus ou moins abondante, quelques gouttes suffisent pour aller consulter.
L'incontinence urinaire d'effort est ainsi caractérisée par une fuite involontaire d'urine, à la fois non précédée d'une sensation de besoin d'uriner et qui survient à l'occasion d'un effort.
Sans la protéine p73, les spermatozoïdes sont « perdus ». Car sans p73, leurs cellules protectrices et nourricières, les cellules de Sertoli, sont désorganisées. Cette étude, à ce stade chez l’animal, menée par une équipe internationale et publiée dans le Journal of Cell Biology montre ainsi comment la protéine p73 favorise le processus de maturation du sperme en régulant les adhérences entre le sperme et ses cellules de soutien.
Les statines, ces médicaments anti-cholestérol dont le rapport bénéfice-risque est discuté par ailleurs, auraient un avantage collatéral, pour les hommes atteints d’hypercholestérolémie et simultanément de dysfonction érectile. C’est ce que conclut cette étude de la Rutgers University qui identifie, avec les statines, une amélioration significative de la fonction érectile. Les conclusions, présentées à la 63ème Réunion annuelle de l’American College of Cardiology peuvent encourager l’observance…sous réserve de prescription.
C’est une technique innovante pour traiter l’incontinence anale, une incontinence pas si rare que cela, puisque sa prévalence, souvent dissimulée, est estimée à 10 % dans la population, tous âges confondus. La pose d’anneaux magnétiques assurée depuis 2009 par le Pr Paul-Antoine Lehur, chef du service de chirurgie digestive au CHU de Nantes, qui permet de compenser le relâchement du sphincter fait l'objet d'une étude clinique lancée en octobre 2013.
Toujours utilisé comme un outil de dépistage de masse en France, le dosage du PSA entraîne immanquablement toujours surdiagnostics, et surtraitements de cancers de la prostate non évolutifs. Cette nouvelle analyse, proposée par l’Institut de veille sanitaire dans son bulletin hebdomadaire (BEH) du 1er avril, appelle à un recours au dépistage par décision individuelle, selon le niveau de risque du patient, et conformément aux dernières recommandations de la Haute Autorité de Santé.
Devoir se précipiter aux toilettes est le symptôme urinaire qui perturbe le plus les hommes et les femmes, selon cette enquête de la Helsinki University publiée dans la revue European Urology. L’étude, qui observe pour la première fois les troubles de la miction du point de vue du patient, conclut que même de petites fuites doivent être, dans certains cas, considérées –par le médecin- comme « pathologiques ».
C’est une première mondiale et elle est française. Alors que le cancer de la prostate, le plus fréquent chez l’homme à partir de 50 ans, entraîne en France 8.000 décès par an, ce nouveau traitement par ultrasons focalisés est accueilli comme une alternative très prometteuse aux thérapies standards radicales, la chirurgie et la radiothérapie. D’autant que pour le patient, les bénéfices sont grands.