Monsieur G., âgé de 65 ans, qui pèse 64 Kg pour 1m65, présente une incontinence urinaire d’effort post-prostatectomie. Cependant son bilan urodynamique révèle à la fois cette incontinence d’effort, mais aussi une dysurie ou difficulté à uriner, une nycturie et une hyposensibilité detrusorienne. Des symptômes vésico-sphinctériens également associés à son hypertension.
Antécédents médicaux-chirurgicaux :
· Asthme
· Sinusite
· HTA
· Cholestérolémie
· Tabagisme actif
Ø Et, prostatectomie il y a un an environ.
L’exercice modéré est « meilleur » pour le sperme que l'exercice intense, révèle cette étude qui a comparé les effets de 3 pratiques de l’exercice sur la qualité du sperme. Des conclusions publiées dans la revue Reproduction qui montrent que l’exercice est d'autant plus bénéfique à la fertilité masculine qu'il est pratiqué avec constance et modération.
Les chercheurs de la Justus-Liebig-University (Allemagne) de l'Allameh Tabataba'i University et du Royan Institute for Reproductive Biomedicine (Iran) ont mené cette étude chez 261 hommes mariés, âgés de 25 à 40 ans, en bonne santé et les ont répartis au hasard à 3 programmes d'exercice différents et comparés à un 4è groupe témoin, « sédentaire ».
Un programme d’éducation spécifique à l’incontinence urinaire pour les patients âgés ? C’est ce que va tester cette étude internationale coordonnée pour la France, par une équipe du CHU de Poitiers. Des ateliers de 90 mn vont bientôt être testés dans la région Poitou-Charentes. Les résultats de cette étude, attendus pour 2017, vont contribuer à lever un tabou sur une affection toujours stigmatisante et pourtant fréquente, handicapante et coûteuse qui touche une majorité de femmes âgées et peut entraîner des chutes, l’isolement social, la dépression et la perte d’autonomie.
La transplantation de cellules souches peut réparer les différentes lésions qui peuvent suivre l'accouchement. Au centre de cette étude de la Cleveland Clinic, l’incontinence urinaire d'effort qui va toucher environ 35% des femmes ayant accouché par voie vaginale. Cette recherche d’avant-garde, présentée dans la revue Cell Transplantation, suggère la thérapie cellulaire comme un traitement prometteur de l’incontinence urinaire d'effort, peut-être même plus réaliste et moins invasif que certains traitements actuels.
Les bactéries retrouvées dans l'urine des femmes souffrant d'incontinence urinaire diffèrent en fonction du type d'incontinence, selon cette étude de la Loyola, présentée lors du 34ème congrès annuel de l'American Urogynecologic Society 2013. Des données qui suggèrent, pour la première fois, que le microbiome urinaire joue un rôle dans l'incontinence urinaire et engagent à poursuivre les recherches sur le rôle des bactéries urinaires sur les symptômes de l'incontinence.
La dynamique des fluides touche à presque tous les aspects de la vie, de la nature mais aussi de nos fonctions corporelles. C’est un éclairage très original qui nous est livré ici, de la recherche sur la dynamique de la miction, à partir de 2 présentations de la conférence de l'American Physical Society (APS). Un aspect qui peut sembler anecdotique et qui pourtant constitue l’un des aspects majeurs pris en compte en consultation d’urodynamique et dans la conception de toilettes adaptés aux patients.
La prévalence et le fardeau économique de l'incontinence urinaire par impériosité (IUU*) sont difficiles à évaluer en raison de la confusion des données, l’imprécision des définitions et du caractère toujours tabou de cette affection. Cette méta-analyse internationale tente d’y voir plus clair, à la fois en termes de prévalence et de coûts. Les conclusions, publiées dans la revue European Urology révèlent une charge humaine et économique considérable et croissante, et appellent à une meilleure sensibilisation et gestion de l’incontinence.
Sécurité et efficacité, c’est que conclut cette étude du National Hospital for Neurology and Neurosurgery de Londres, sur le traitement de long terme par toxine botulique (onabotulinum A) ou Botox de l'incontinence urinaire chez certains patients atteints de sclérose en plaques. Ces conclusions, présentées lors du Congrès annuel de l’European Committee for Research and Treatment in Multiple Sclerosis (ECTRIMS), confirment l’efficacité du Botox pour réduire l’incontinence par impériosité, typique dans la sclérose en plaques.
Passer au crible de modèles informatiques, de vastes bases de données biologiques et génétiques pour identifier les marqueurs les plus fortement prédicteurs de la maladie, c’est l’initiative développée par des chercheurs de l'Université du Michigan, soutenue par la National Science Foundation (NSF) américaine. Cas d’école, le cancer de la prostate et sa détection précoce, un enjeu qui mobilise la recherche, en raison de l’incidence de la maladie et des « imperfections » du test PSA.
« Urgence » et « fréquence », des mictions trois fois plus élevées chez les fumeuses que chez les femmes qui n’ont jamais fumé, c’est la conclusion de cette étude finlandaise qui a regardé l’association entre habitudes tabagiques et risque d’incontinence. Les conclusions, publiées dans la revue Obstetrics & Gynaecology montrent que la cigarette et la continence ne font pas bon ménage.