Plusieurs études ont suggéré que la consommation de café peut être une cause d’aggravation voire de développement de l'incontinence urinaire ou de vessie hyperactive. Cette étude du fameux Institut Karolinska, menée sur 14.000 femmes et qui fait référence suggère le contraire. Ses conclusions publiées dans la revue BJORG, «An International of Obstetrics and Gynaecology », ont suggéré qu'une consommation raisonnable de café réduit, certes légèrement, le risque d'incontinence urinaire.
Réduire le stress et l'embarras de l'incontinence, mieux la vivre au quotidien mais aussi la prévenir et la traiter, c’est l’objectif traité par ces chercheurs de la Harvard Medical School qui montrent combien les nouvelles thérapies et interventions, les nouveaux médicaments et dispositifs de protection sont effectivement en train d’améliorer la qualité de vie des personnes atteintes d’incontinence. Des traitements de moins en moins invasifs, des protections de plus en plus performantes qui offrent plus de sécurité et de discrétion, qui n’excluent pas quelques mesures, au quotidien, pour esquiver l’incontinence au maximum.
L’obésité est facteur d’incontinence mais la perte de poids est-elle facteur de meilleure continence ? Cette étude californienne démontre et évalue non seulement l’efficacité des programmes de perte de poids à réduire l'incontinence urinaire chez les femmes en surpoids ou obèses, mais suggère aussi que retrouver sa continence peut-être une vraie motivation de perte ou de contrôle du poids. A mettre en avant chez les patientes.
Une femme sur 4 est confrontée à une incontinence urinaire d'effort à un moment ou un autre de sa vie et environ 40 % des jeunes femmes y sont confrontées en faisant du sport.L'incontinence urinaire d'effort est ainsi le type le plus commun d'incontinence urinaire, et jusqu'à 86% des femmes souffrant d’incontinence la déclarent parmi leurs symptômes. Alors que cette forme d’incontinence est de plus en plus prise en charge chirurgicalement, principalement en raison du développement de nouvelles techniques opératoires mini-invasives, se pose la question, très discutée, de la nécessité d’un bilan urodynamique préopératoire, souvent pénible pour la patiente.
Il y a la petite pilule bleue pour traiter la dysfonction érectile, mais, au sein des troubles de l’érection, il y a aussi le priapisme, une condition dans laquelle l'érection se prolonge durant plus de 4 heures, même en l'absence de toute stimulation physique ou psychologique. Cette recherche, publiée dans le FASEB Journal suggère que C6’, un composé qui libère de l'oxyde nitrique dans le corps, peut contrer cette anomalie douloureuse associée au priapisme.
Le prolapsus génital appelé aussi « descente d'organes » nécessite, dans la plupart des cas, une intervention chirurgicale. Cette étude de la Loyola University revient sur l’efficacité, à long terme, de ce type d’intervention et constate, que sur les 7 années qui suivent l’opération, l’incidence de l’incontinence a tendance à augmenter. Ces dernières données publiées dans le JAMA appellent les médecins à informer les patientes du risque d'incontinence associé à l'intervention.
En supprimant un processus cellulaire essentiel à la santé du rein, l’obésité augmente le risque d’insuffisance rénale chronique, avertit cette étude japonaise publiée dans le Journal de l'American Society of Nephrology (JASN). Les résultats suggèrent que favoriser la reprise de ce processus pourrait, a contrario, protéger la santé rénale des personnes obèses.
Les Drs Kosuke Yamahara et Takashi Uzu, de l'Université de Shiga (Japon) ont fait l'hypothèse que l'obésité pouvait réduire le processus d'autophagie, un processus qui élimine les protéines endommagées et d'autres composants cellulaires défectueux.
Cette étude de la Johns Hopkins Medicine (Baltimore) et de l'Université de Yale, présentée dans le Clinical Journal of the American Society of Nephrology, suggère que durant un marathon, les pertes de liquide et de sel (sueur) peuvent entraîner une lésion rénale. Alors que ces pertes sont les principales causes de lésions rénales aiguës après la course, plutôt que l’augmentation de la température corporelle, les auteurs engagent ces sportifs, à un régime personnalisé durant les jours qui précèdent l’épreuve.
Environ 25% des femmes qui souffrent d'une infection urinaire connaîtront une récidive de l’infection dans les 6 mois suivant l'infection initiale. Cette étude de cas de l’Université du Queensland (Australie) contribue à expliquer cette récurrence et aboutit à une découverte fortuite et intéressante : chez une patiente victime depuis 45 ans d’infections urinaires à répétition, l’analyse de l’ADN bactérien à chaque récidive de l’infection montre que la souche bactérienne est toujours la même et que son réservoir est dans l’intestin.
Les souches de superbactéries E. coli peuvent persister dans les intestins (ici de femmes) en bonne santé, relève cette recherche de l’Université de Washington. Même sans symptômes apparents, ces souches virulentes et multirésistantes restent longtemps « cachées » dans l'intestin, avec la menace de passer de l’intestin à la vessie et à d'autres parties des voies urinaires. Une préoccupation clinique sérieuse, expliquent ces chercheurs, alors que la bactérie E.