On sait que le renforcement musculaire du plancher pelvien permet un meilleur contrôle de la vessie et une meilleure relaxation des muscles en cas de douleur pelvienne, et apporte, en particulier, une amélioration significative de la continence urinaire. Cette nouvelle sonde innovante, la Sonde Vaginale Saint-Cloud® OVA comprend notamment une tige* indicatrice de contractions permet de visualiser la bonne contraction du plancher pelvien, d’éveiller la patiente à la contraction volontaire, facilite l’apprentissage et constitue un outil d’aide à l’évaluation des progrès réalisés en rééducation.
La prévalence de l’incontinence urinaire est plus élevée chez les femmes et on a toujours trop tendance à croire que l’incontinence urinaire est une maladie réservée aux femmes. Pourtant, si elle est moins fréquente que l’incontinence urinaire féminine, l’incontinence urinaire masculine (IUM) survient chez 5 % des quadras et sa prévalence augmente, comme chez les femmes, avec l’âge. En dépit de cette prévalence non négligeable, les hommes souffrant d’une incontinence urinaire sont en général moins bien pris en charge, et connaissent mal les traitements et les dispositifs disponibles.
L’infection urinaire touche plus de la moitié des femmes. Mais « il suffirait » de boire suffisamment pur réduire significativement son risque, révèle cette étude de l’UT Southwestern Medical Center. Ainsi, les femmes du groupe « hydratation » ont présenté 48% moins d’infections de la vessie que celles qui ont bu leur volume d’eau habituel. Mais attention, il s’agissait tout de même de consommer 1,5 litres d’eau supplémentaires par jour…
Quelques rappels : plus de 25% des femmes présentent une infection secondaire dans les 6 mois suivant une infection initiale et 44 à 77% souffriront d’une récidive dans l’année.
Les données préliminaires de cette large méta-analyse australienne, à paraître dans les Obesity Reviews confirme le risque accru de développer une incontinence urinaire chez les femmes jeunes à d’âge moyen en cas d’excès de poids ou d’obésité.
Chez les hommes, la prostate détermine en quelque sorte la santé générale, ou presque. Car les hommes qui souffrent de problèmes urologiques tels que la dysfonction érectile, les problèmes urinaires et de vessie, ou d’infertilité souffrent également souvent de dépression et de troubles du sommeil. Les urologues doivent donc être conscients de ces risques associés et devraient identifier les patients à risque de maladies associées pour les orienter vers des spécialistes compétents, suggèrent ces chercheurs de l’Université de Californie à Irvine dans Your Sexual Medicine Journal.
Réduire l’incontinence urinaire chez les femmes en surpoids et obèses grâce à une perte de poids modeste, c’est possible : des pertes de poids même modérées, comprises entre 5% et 10% du poids corporel suffisent à entraîner des réductions importantes de fréquence des fuites. Ainsi, la perte de poids doit être considérée comme le traitement initial ou de première ligne pour l’incontinence chez les femmes en surpoids et obèses.
La perte de poids par des mesures comportementales et de mode de vie peut permettre une réduction des fuites. Chez les patients atteints d’obésité grave ou morbide, la littérature a suggéré que la chirurgie de perte de poids peut également avoir un effet bénéfique sur les symptômes d’incontinence urinaire. Une étude récente apporte les preuves d’une réduction de l’incontinence urinaire durable, au-delà de la première année, post-chirurgie bariatrique.
L’obésité et l’incontinence urinaire sont des comorbidités fréquentes et l’obésité et le surpoids sont des facteurs de risque indépendants d’incontinence. L’obésité est même le facteur de risque le plus important d’incontinence urinaire au quotidien. La littérature documente ainsi le surpoids et l’obésité comme le facteur de risque majeur d’incontinence urinaire. La bonne nouvelle est que la perte de poids par des approches chirurgicales (chirurgie bariatrique) et plus conservatrices (changements de mode de vie) est efficace pour réduire les symptômes d’incontinence urinaire et devrait être considérée comme le traitement de première ligne chez ce groupe de patients.
Alors qu’en 40 ans, l’IMC moyen a plus que doublé dans le monde, qu’élevé il est l’une des causes les plus fréquentes d’incontinence, que chacune de ses augmentations de 5 unités est associée à un risque supplémentaire de prévalence de l’incontinence, il existe aujourd’hui un besoin immense, voire une exigence de produits de santé adaptés pour les personnes atteintes d’obésité et d’incontinence.
Madame B., âgée de 70 ans, accompagnée de sa fille, vient consulter pour incontinence urinaire dans un contexte d’infections urinaires à répétition. Madame B. est atteinte d’obésité sévère (classe III). Ses fuites urinaires à la marche, à la toux, et au rire évoquent une incontinence urinaire d’effort.
Antécédents médicaux :
– Hypertension artérielle (HTA)
– Attaque cérébrale (accident ischémique transitoire – AIT)
– Lombosciatique L5 droite
– Obésité
– Infections urinaires à répétition
Antécédents chirurgicaux :
– Polypes utérins
Antécédents gynéco-obstétricaux :
– G5P5 voie basse ((5 naissances par voie basses ayant donné lieu à 5 gestes gynécologiques) : Forceps, déchirures.