Les lubrifiants et les hydratants vaginaux en vente libre sont souvent utilisés comme traitements de première intention pour les femmes présentant des symptômes du syndrome génito-urinaire, un syndrome qui obère la libido et la continence durant la péri-ménopause. ce syndrome, encore mal connu, touche environ 3 femmes sur 4 et réduit considérablement la qualité de vie des femmes ménopausées. Ces symptômes persistants peuvent, en particulier, être traités par œstrogène vaginal local.
On connaît la question des surdiagnostics et des surtraitements fréquents chez les patients atteints de cancer de la prostate et, associés aux biopsies et aux traitements, parfois superflus, les risques d’effets secondaires sévères. Les patients de mieux en mieux informés et conscients de ces effets indésirables regardent aujourd’hui de plus près les différentes options qui leur sont proposées avec un objectif qui apparaît majeur : éviter l’incontinence et l’impuissance, 2 effets indésirables liés à la chirurgie et la radiothérapie.
Cette étude de l’Université du Texas Southwestern, dans la revue Urology, sensibilise à l’aspect toujours si tabou de l’incontinence, en particulier chez les hommes. Les hommes tolèrent leur incontinence d’effort des années avant de se décider à demander de l’aide, écrit l’auteur, urologue, dans son communiqué. Les auteurs rappellent aussi, en réponse à ces patients, le large spectre d’options chirurgicales, thérapeutiques et palliatives accessibles, aujourd’hui, et qui permettent de rétablir un certain niveau de continence et de qualité de vie.
Le cancer de la prostate et l’hyperplasie prostatique -un élargissement bénin de la prostate fréquent chez les hommes de 50 ans et plus-, sont deux conditions largement associées à la survenue d’une incontinence masculine. Ces deux conditions peuvent être traitées par une intervention chirurgicale, mais le risque d’incontinence urinaire d’effort reste élevé après prostatectomie radicale et le risque d’urgenturie également après résection transurétrale.
C’est l’une des rares méta-analyses de la littérature à avoir cherché à mieux comprendre l’expérience psycho-sociale des hommes confrontés à l’incontinence urinaire. Cette recherche révèle une nouvelle fois, que l’incontinence urinaire masculine, lorsqu’elle n’est pas bien prise en charge, est vécue comme une épreuve traumatique, avec un sentiment fréquent de détresse et finalement, dans la majorité des cas, comme une perte d’identité masculine.
Mr. A., 25 ans vient en consultation urodynamique pour un bilan de dysurie compliquée d’incontinence urinaire. Il souffre d’un syndrome des loges et présente des signes de myasthénie qui engagent à creuser la piste de la vessie neurologique.
L’incontinence urinaire est relativement rare chez l’homme jeune. Il s’agit le plus souvent d’une incontinence d’effort, ce qui signifie que les fuites urinaires surviennent au cours d’une activité physique ou d’un effort.
L’utilisation de protections absorbantes représente aujourd’hui la solution palliative la plus courante, après échec des différents traitements et interventions comportementales. Le choix des palliatifs et leur présentation au patient fait partie du projet de soin à définir par le soignant en fonction du projet de vie du patient ou du résident. Alors que les hommes hésitent à consulter pour leur incontinence, les conseiller dans le choix d’un palliatif adapté peut permettre de maintenir ou rétablir une vraie qualité de vie.
On sait que le renforcement musculaire du plancher pelvien permet un meilleur contrôle de la vessie et une meilleure relaxation des muscles en cas de douleur pelvienne, et apporte, en particulier, une amélioration significative de la continence urinaire. Cette nouvelle sonde innovante, la Sonde Vaginale Saint-Cloud® OVA comprend notamment une tige* indicatrice de contractions permet de visualiser la bonne contraction du plancher pelvien, d’éveiller la patiente à la contraction volontaire, facilite l’apprentissage et constitue un outil d’aide à l’évaluation des progrès réalisés en rééducation.
La prévalence de l’incontinence urinaire est plus élevée chez les femmes et on a toujours trop tendance à croire que l’incontinence urinaire est une maladie réservée aux femmes. Pourtant, si elle est moins fréquente que l’incontinence urinaire féminine, l’incontinence urinaire masculine (IUM) survient chez 5 % des quadras et sa prévalence augmente, comme chez les femmes, avec l’âge. En dépit de cette prévalence non négligeable, les hommes souffrant d’une incontinence urinaire sont en général moins bien pris en charge, et connaissent mal les traitements et les dispositifs disponibles.
L’infection urinaire touche plus de la moitié des femmes. Mais « il suffirait » de boire suffisamment pur réduire significativement son risque, révèle cette étude de l’UT Southwestern Medical Center. Ainsi, les femmes du groupe « hydratation » ont présenté 48% moins d’infections de la vessie que celles qui ont bu leur volume d’eau habituel. Mais attention, il s’agissait tout de même de consommer 1,5 litres d’eau supplémentaires par jour…
Quelques rappels : plus de 25% des femmes présentent une infection secondaire dans les 6 mois suivant une infection initiale et 44 à 77% souffriront d’une récidive dans l’année.