L’incontinence urinaire touche plus de 2,6 millions de personnes de plus de 65 ans en France ; 60 % des personnes âgées en institution et 90 % des patients atteints de démence en sont atteints. Evitement, désocialisation, coût économique, l’incontinence urinaire est un fléau encore peu abordé par pudeur et souvent par résignation. Pourtant, dans de nombreux cas, des solutions simples, à mettre en œuvre à l’initiative de la personne et au domicile peuvent contribuer à préserver voire retrouver une continence.
Madame B., âgée de 68 ans, mariée, est vue une première fois au domicile pour rétention urinaire chronique dans le cadre d’une vessie neurologique. Après mise en place dans un premier temps d’une sonde urinaire à demeure suivie par auto-sondages (AS) en hospitalisation puis au domicile, la patiente si elle maîtrise le geste en position assise, ne respecte pas le calendrier des AS et le sens de la toilette intime n’est toujours pas acquis.
Monsieur D., âgé de 84 ans, est vu au domicile pour recherche d’une vessie spastique (hyperactive) entraînant des fuites urinaires fréquentes, tout au long la journée. Son incontinence le prive depuis plusieurs années de toute activité. Sa nycturie entraine une privation de sommeil liée à 4 à 5 levers nocturnes.
Antécédents médicaux :
Il est bien connu que certains traitements du cancer de la prostate ont des effets secondaires sur la continence et la sexualité, en particulier dans les 6 mois qui suivent l’intervention. Cependant en cas de cancer agressif, le traitement parfois s’impose. Cependant, en cas de cancer à faible risque, la surveillance active est une excellente option, car c’est la meilleure option pour préserver la qualité de vie du patient, dont la fonction sexuelle et la continence.
Des comportements spécifiques et l’adoption d’un certain nombre d’habitudes, au quotidien, permettent aussi de préserver la continence ou de réduire les symptômes d’une incontinence urinaire. Ainsi, les thérapies comportementales sont l’une des options à privilégier pour préserver ou améliorer le contrôle des mictions. Mises en œuvre de préférence à l’initiative et sous la surveillance d’un professionnel de santé qualifié, ces comportements peuvent ensuite être poursuivis et pratiqués par la personne au domicile.
3 femmes sur 4 sexuellement actives rencontrent des difficultés dans leur vie sexuelle autour et après la ménopause. Cette étude éclaire les raisons pour lesquelles les femmes deviennent moins sexuellement actives avec la ménopause et l’âge. Elle documente à nouveau le récent concept de « syndrome génito-urinaire de la ménopause » qui inclut ces troubles vaginaux et vésicaux qui affectent près d’une femme sur 2 pendant et après la ménopause.
TENA, marque du Groupe Essity, s’engage aux côtés des aidants familiaux dans l’accompagnement de leur proche dépendant, à travers un Guide Pratique. C’est à l’occasion de la 8ème “Journée Nationale des Aidants”, qui s’est tenue à travers diverses opérations de sensibilisation partout en France le 6 octobre dernier, qu’Essity, Groupe leader mondial de l’hygiène et de la santé (marques Demak’up, Leukoplast, Lotus, Tork, etc.)
Madame L., âgée de 93 ans et qui pèse 53 Kg pour 1m50 (IMC : 23,55 kg/m2) présente des épisodes de cystite aiguë et une incontinence urinaire par urgenturie avec épisodes fréquents d’infections urinaires multi-traitées par antibiotiques. La patiente s’automédique par Oflocet (antibiotique quinolone) sans avoir, au préalable passé d’examen cytobactériologique des urines (ECBU). Son incontinence est handicapante : elle déclare ne pas pouvoir sortir de chez elle, en particulier en plein épisode de cystite aiguë.
Des très nombreuses études ont confirmé que la prévalence et l’incidence de l’incontinence sont élevées chez les patients atteints de diabète de type 2, de type 1 et de prédiabète. Il a également été suggéré que la perte de poids peut réduire l’incontinence chez les femmes atteintes de diabète de type 2, avec des preuves plus limitées en cas de type 1.
Monsieur N., âgé de 77 ans et qui pèse 71 Kg pour 1m75, est vu au domicile présentant une incontinence urinaire surtout nocturne, depuis sa cysto-prostatectomie avec remplacement par une néovessie pour traitement d’un cancer de la vessie. Des changements de comportement sont signalés par son épouse, le patient se plaint de douleurs pelviennes, de fuites nocturnes et de troubles du sommeil.