Le dépistage du cancer de la prostate par test sanguin PSA ne sauve pas « plus » de vies conclut cette recherche menée sur plus de 400.000 hommes britanniques. En effet, l’étude n’identifie pas de différence entre le groupe de dépistage et un groupe de contrôle dans les taux de décès par cancer de la prostate à 10 ans. Ces nouvelles données, présentées dans Journal of the American Medical Association suggèrent que le test PSA ne remplit pas son objectif de détection des cancers à croissance rapide et sensibilisent à nouveau sur les risques de « surdiagnostic », « surbiopsie » et surtraitement.
Participation, adhésion, observance sont les conditions de réussite de tout traitement. Cette étude de l’Université de Swansea (UK) révèle que ces conditions sont tout particulièrement importantes quand il s’agit de rééducation du plancher pelvien dont le dysfonctionnement induit le prolapsus et l’incontinence. Si l’efficacité des exercices Kegel, l’option de première intention pour renforcer les muscles du périnée et éviter ou réduire les troubles de la continence, n’est plus à démontrer, les femmes qui placent en priorité les valeurs de santé mais aussi la spiritualité, un trait ici un peu surprenant, obtiennent de meilleurs résultats.
3 à 4 millions de français sont concernés par l’incontinence urinaire qui constitue un véritable fardeau et enjeu en matière de Santé publique. L’incontinence concerne en effet tous les âges de la vie chez les hommes comme chez les femmes, avec une prévalence qui augmente fortement avec l’âge et un coût estimé à plus de 2% des dépenses de santé. Parmi ses effets collatéraux, les lésions cutanées et parmi ses coûts, ceux de prise en charge des infections cutanées et des escarres souvent associées.
L’incontinence urinaire touche plus de 2,6 millions de personnes de plus de 65 ans en France ; 60 % des personnes âgées en institution et 90 % des patients atteints de démence en sont atteints. Evitement, désocialisation, coût économique, l’incontinence urinaire est un fléau encore peu abordé par pudeur et souvent par résignation. Pourtant, dans de nombreux cas, des solutions simples, à mettre en œuvre à l’initiative de la personne et au domicile peuvent contribuer à préserver voire retrouver une continence.
Madame B., âgée de 68 ans, mariée, est vue une première fois au domicile pour rétention urinaire chronique dans le cadre d’une vessie neurologique. Après mise en place dans un premier temps d’une sonde urinaire à demeure suivie par auto-sondages (AS) en hospitalisation puis au domicile, la patiente si elle maîtrise le geste en position assise, ne respecte pas le calendrier des AS et le sens de la toilette intime n’est toujours pas acquis.
Monsieur D., âgé de 84 ans, est vu au domicile pour recherche d’une vessie spastique (hyperactive) entraînant des fuites urinaires fréquentes, tout au long la journée. Son incontinence le prive depuis plusieurs années de toute activité. Sa nycturie entraine une privation de sommeil liée à 4 à 5 levers nocturnes.
Antécédents médicaux :
Il est bien connu que certains traitements du cancer de la prostate ont des effets secondaires sur la continence et la sexualité, en particulier dans les 6 mois qui suivent l’intervention. Cependant en cas de cancer agressif, le traitement parfois s’impose. Cependant, en cas de cancer à faible risque, la surveillance active est une excellente option, car c’est la meilleure option pour préserver la qualité de vie du patient, dont la fonction sexuelle et la continence.
Des comportements spécifiques et l’adoption d’un certain nombre d’habitudes, au quotidien, permettent aussi de préserver la continence ou de réduire les symptômes d’une incontinence urinaire. Ainsi, les thérapies comportementales sont l’une des options à privilégier pour préserver ou améliorer le contrôle des mictions. Mises en œuvre de préférence à l’initiative et sous la surveillance d’un professionnel de santé qualifié, ces comportements peuvent ensuite être poursuivis et pratiqués par la personne au domicile.
3 femmes sur 4 sexuellement actives rencontrent des difficultés dans leur vie sexuelle autour et après la ménopause. Cette étude éclaire les raisons pour lesquelles les femmes deviennent moins sexuellement actives avec la ménopause et l’âge. Elle documente à nouveau le récent concept de « syndrome génito-urinaire de la ménopause » qui inclut ces troubles vaginaux et vésicaux qui affectent près d’une femme sur 2 pendant et après la ménopause.
TENA, marque du Groupe Essity, s’engage aux côtés des aidants familiaux dans l’accompagnement de leur proche dépendant, à travers un Guide Pratique. C’est à l’occasion de la 8ème “Journée Nationale des Aidants”, qui s’est tenue à travers diverses opérations de sensibilisation partout en France le 6 octobre dernier, qu’Essity, Groupe leader mondial de l’hygiène et de la santé (marques Demak’up, Leukoplast, Lotus, Tork, etc.)