Pour les hommes qui continuent à souffrir d’incontinence urinaire un an après une prostatectomie radicale, la participation à un programme de formation comportementale comportant une gymnastique du plancher pelvien, des exercices de contrôle de la vessie et de gestion des fluides, permet une réduction significative du nombre d’épisodes d’incontinence. Plusieurs études ont déjà documenté l’efficacité de la rééducation pelvipérinéale pour renforcer le plancher pelvien.
L’hystérectomie est une intervention largement proposée dans des indications bénignes telles que les ménométrorragies (saignements de l’utérus), les fibromes, les saignements post-ménopausiques ou les prolapsus utérins. Aux USA, sur les 600 0000 interventions réalisées par an, 90 % d’entre elles le sont pour des raisons bénignes. Cette intervention entraîne une incontinence urinaire chez près de 10% des patientes.
Rappelons que la prévalence de l’incontinence d’effort chez la femme est d’environ 40 % dans les pays industrialisés, avec des conséquences non négligeables sur la qualité de vie et le bien-être psychologique de la femme.
L’incontinence urinaire post-opératoire de l’homme survient le plus souvent après prostatectomie radicale, dans 5 à 30% des cas, et plus rarement après résection endoscopique trans-urétrale de prostate ou adénomectomie par voie haute (1,9%). Les ultrasons focalisés et la radiothérapie externe peuvent également entrainer une incontinence (avec une incidence respective de 13 et 7%).
L’incontinence urinaire post-opératoire de l’hypertrophie bénigne de prostate (HBP) :
L’adénome prostatique ou HBP est l’augmentation de volume de la partie centrale de la prostate.
Ultrasons, pilule basée sur l’expression génétique, gel hormonal transdermique, on aura tout essayé pour offrir à l’homme aussi la maîtrise de sa conception, hors préservatif. Le principe de l’injection contraceptive capable de stopper la production de sperme est documentée à nouveau par cette étude. Des conclusions présentées dans le Journal of Clinical Endocrinology and Metabolism qui confirment l’atteinte d’une efficacité presque totale (96%) mais aussi de sérieux effets indésirables.
Le rôle des bactéries dans l’incontinence a probablement été sous-estimé, en particulier en cas d’urgenturie. Si chacun a connu cette situation d’urgence, pour beaucoup de personnes ces épisodes d’impériosité sont réguliers et les « fuites » leurs conséquences inévitables. Si cette forme d’incontinence qui touche près de 20% des femmes de 45 ans et plus est souvent attribuée à une signalisation anormale des muscles de la vessie, d’autres causes sont évoquées : les bactéries du microbiome urinaire pourraient aussi détenir la clé de cette urgenturie.
Madame B., 90 ans, qui pèse 62Kg pour 1m43, présente une dysurie, suite à prolapsus non traité, combinée à des infections urinaires à répétition. Cette ancienne couturière à la retraite est une patiente parfaitement autonome, ses fonctions cognitives sont conservées. Elle est veuve, vit seule au domicile, est mère de 5 enfants dont 2 filles, a 8 petits-enfants et un arrière petit-enfant.
Madame A., aide-soignante, âgée de 44 ans et qui pèse 63 kg pour 1m60 souffre d’infections urinaires à répétition depuis 2012. Madame A parvient à poursuivre sa pratique professionnelle mais a stoppé toute activité physique, trop douloureuse au niveau du périnée. Ses infections urinaires à répétition s’accompagnent d’une incontinence d’effort, traitée en 2012 par la mise en place d’une bandelette sous-urétrale, sans succès.
L’incontinence est un trouble très prévalent dans les établissements de soins de santé : elle touche entre 50 et 70 % des résidents et 90% des personnes atteintes de dépendance physique et/ou mentale. L’une de ses principales complications, la dermatite associée à l’incontinence (DAI), une inflammation dans la région anale et génitale liée à la macération de la peau, peut atteindre 50% des personnes incontinentes en EHPAD.
En cas de prostate élargie (hypertrophie ou hyperplasie), ce tout nouveau traitement de radiologie interventionnelle, l’embolisation non chirurgicale de l’artère de la prostate peut conduire à une meilleure qualité de vie et réduire les symptômes de nycturie et rétablir la qualité de sommeil. Une nouvelle technique, peu invasive, qui vient d’être dévoilée à la Réunion scientifique de la Society of Interventional Radiology.
Avec l’accroissement de l’espérance de vie, il est désormais possible de vieillir en restant actif et de maintenir une vraie qualité de vie. Pourtant, de nombreuses personnes âgées souffrent de maladies chroniques et doivent faire face aux contraintes de la dépendance. La prise en charge, de certaines d’entre elles, résidentes en établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD), nécessite une grande pluridisciplinarité.