Monsieur N., âgé de 77 ans et qui pèse 71 Kg pour 1m75, est vu au domicile présentant une incontinence urinaire surtout nocturne, depuis sa cysto-prostatectomie avec remplacement par une néovessie pour traitement d’un cancer de la vessie. Des changements de comportement sont signalés par son épouse, le patient se plaint de douleurs pelviennes, de fuites nocturnes et de troubles du sommeil.
Cette nouvelle revue de la littérature en nous éclairant sur les soins de continence des patients déments confirme la prise de conscience de l’importance d’une gestion précoce de l’incontinence à domicile, qui permet d’éviter ou de retarder l’institutionnalisation. Des plans de soin très précieux, à découvrir dans le Journal of Clinical Nursing qui répondent aux nombreux défis éthiques posés par la gestion de l’incontinence ici au domicile.
La prévalence de l’incontinence urinaire est très fréquente chez les personnes âgées puisqu’elle touche 10 % d’entre elles de 70 à 75 ans et 25% des plus de 85 ans vivant à domicile. Les fuites urinaires sont à l’origine de problèmes d’hygiène, d’isolement, de restriction des activités sociales et finalement un facteur d’institutionnalisation. Si elle reste un sujet tabou, l‘incontinence urinaire n’est pourtant pas une fatalité car il existe aujourd’hui des solutions adaptées pour maintenir au mieux la continence et limiter l’incontinence, et favoriser le confort et la qualité de vie.
On sait que l’incontinence chez la personne âgée est un facteur majeur de dépendance et d’institutionnalisation. La participation de TENA, aux salons Âge 3 de Colmar, le 6 octobre prochain et Âge Village les 9 et 10 novembre à Paris, vise à sensibiliser aux réponses thérapeutiques et palliatives possibles pour accompagner au quotidien, les millions de personnes âgées souffrant de fuites urinaires.
Cette technique d’analyse génomique est probablement la première à pouvoir détecter le risque génétique « de fuites » urinaires chez les femmes. Une condition globalement fréquente, avec près de 50% des femmes adultes connaissant des fuites occasionnelles. On sait que des facteurs génétiques ou héréditaires contribuent à la moitié des cas environ, mais jusqu’à ce jour on n’avait su identifier les variantes génétiques associées.
Ces routines d’hygiène devront prendre avant tout en considération la capacité et l’autonomie du patient à gérer son hygiène, la disponibilité de l’aidant ou du soignant pour la toilette, et la volonté de la personne atteinte de démence à accepter cette aide extérieure, résume cette analyse américaine de la littérature.
Pour certaines personnes âgées ayant une peau mature, certains dispositifs nettoyants « tout en un » peuvent parfois être préférables à l’eau et au savon, pour un rafraîchissement ou un lavage sans rinçage après un épisode de fuite (ex : Gamme TENA Hygiène et Soins).
Comme chaque année, TENA sera présent au Salon des Seniors 2017, le grand rendez-vous annuel grand public des plus de 50 ans et au Salon HôpitalExpo / GérontHandicapExpo destiné aux Professionnels de santé. 2 salons à ne pas manquer qui se déroulent cette année respectivement du 18 au 21 mai et du 16 au 18 mai 2017, à la Porte de Versailles.
Madame R., âgée de 93 ans et qui pèse 72 Kg pour 1m63 présente une incontinence urinaire par regorgement. Alitée suite à des tassements vertébraux douloureux, Madame R. utilise pas moins de 3 antalgiques et reste alitée. Un retour aux mictions en position physiologique est à tester.
Antécédents médicaux
Allergie à l’Aspirine
DMLA (Dégénérescence Maculaire liée à l’âge)
Sciatique droite et lumbago
Ostéoporose (tassements vertébraux dorsolombaires)
Antécédents chirurgicaux
Appendicectomie
Fissure anale
Antécédents gynéco-obstétricaux
Madame M., 70 ans, qui pèse 59 Kg pour 1m65 souffre de troubles cognitifs. Elle est adressée pour incontinence urinaire associée à une dysurie et une infection urinaire chronique. Madame M. est également traitée pour son anxiété et sa déficience cognitive.
Antécédents médicaux
Antécédents chirurgicaux
Appendicectomie
Gynéco-obstétricaux : 2 grossesses, 2 accouchements par voie basse, déchirures.
L’incontinence urinaire, problème majeur de santé publique, concerne entre 3 et 5 millions de personnes en France. Avec l’âge, la prévalence de l’incontinence urinaire augmente 25% après 85 ans et 80 à 90 % en institution. Mais ce taux grimpe avec les démences, jusqu’à 90% chez les patients ayant une pathologie de type Alzheimer ou démence vasculaire.
Physiopathologie du vieillissement vésico-sphinctérien