Madame C., âgée de 81 ans, qui pèse 60 kg pour 1m60, se présente en consultation urodynamique pour bilan d’une incontinence urinaire par urgenturie, apparue à la suite d’un accident vasculaire cérébral (AVC) et concomitamment à une prise de poids de 5kg.
Antécédents médico-chirurgicaux :
– AVC hémorragique frontal et sylvien gauche sur rupture d’anévrysme
– Troubles cognitifs de type dégénératifs pris en charge par une orthophoniste
– Enurésie dans l’enfance
– Constipation
– Appendicectomie
Antécédents gynéco-obstétricaux :
– 2 accouchements par voie basse, avec poids de naissance de 3kg750 et de 4kg, épisiotomie pour les 2 accouchements
– 1 fausse couche, pas d’interruption volontaire de grossesse
– Ménopause à l’âge de 55 ans, pas de traitement hormonal substitutif
– Pas de rééducation pelvi-périnéale
Traitement habituel :
– Deroxat (antidépresseur)
– Dépakine (antiépileptique prescrit pour absences cognitives)
– Exelon patch (Antialzheimer)
Le recueil clinique est peu fiable, il sera donc complété par l’époux.
Madame V., âgée de 38 ans, qui pèse 65 kg pour 1m75, est adressée en consultation urodynamique pour bilan d’une rétention urinaire chronique liée à une vessie acontractile. Après 2 accouchements difficiles, Madame V. présente une rétention et une incontinence urinaire par regorgement.
Antécédents médico-chirurgicaux :
– Pyélonéphrite à 8 mois de grossesse
– Traumatisme cervical et lombaire post-chute de cheval compliquée de sciatique bilatérale/manipulation par un ostéopathe efficace
– Migraines
Antécédents gynéco-obstétricaux :
– 2 accouchements par voie naturelle en 2011 et 2014 (3 kg 7 et 3 kg 3) :
o Travail long et difficile pour le 1er accouchement + grande épisiotomie + épisode de rétention ayant nécessité une sonde urinaire à demeure pendant 15 jours
o Pour le second accouchement : déchirure vaginale + épisiotomie + épisode de rétention des urines nécessitant des hétéro-sondages intermittents
– Fausses couches : 2
Traitement : contraception orale
Recueil clinique :
La patiente a été adressée en consultation urodynamique par son urologue pour faire le point sur ses épisodes de rétention urinaire.
Elle peut parfois être aussi une excellente alternative thérapeutique…La rééducation pelvi-périnéale peut traiter plusieurs problèmes de santé qui touchent le plancher pelvien. Ces problèmes sont malheureusement trop peu abordés et pourtant ils affectent la qualité de vie de nombreux hommes et femmes. Contrairement aux muscles abdominaux, les muscles du périnée sont peu entretenus alors qu’ils jouent pourtant un rôle important en soutenant nos organes abdomino-pelviens.
40% des femmes auront au moins une infection urinaire dans leur vie. Une sur 4 une ou plusieurs récidives. Avec ces épisodes répétés d’infection des voies urinaires, des symptômes handicapants dont la pollakiurie ou l’envie permanente d’uriner. Pouvoir prescrire rapidement le bon antibiotique, ici grâce à une nouvelle méthode de séquençage génétique, permettrait de réduire considérablement le risque de résistance bactérienne et de limiter la durée des symptômes, pour le patient.
Madame C., âgée de 70 ans, ancien professeur d’économie, pèse 70 Kg pour 1m60 et a récemment pris 10 kg malgré la pratique régulière de la marche. Madame C. présente une incontinence urinaire par impériosité, surtout diurne, mais aussi une nycturie depuis son accident vasculaire cérébral. Les troubles surviennent sur impériosités là l’occasion de certaines activités de la journée. La patiente a opté pour une protection TENA Lady pour pouvoir poursuivre normalement ses activités quotidiennes et en est satisfaite.
« Mouiller son lit » à l’âge adulte entraîne une détresse émotionnelle. En public, certaines personnes sont gênées d’acheter des protections contre l’incontinence ou des médicaments contre l’impuissance, car ces troubles restent tabous. Cette étude de l’Université de l’Indiana suggère que cet embarras est éprouvé aussi en privé, lors des achats de dispositifs ou de médicaments en ligne. L’étude, présentée dans le Journal of Consumer Psychology, rappelle l’effet important de ces troubles sur l’estime de soi.
Une femme sur 3 éprouvera un prolapsus (ou « descente ») des organes pelviens (POP) au cours de sa vie, 2% de manière symptomatique. Parmi les principales options possibles pour traiter une incontinence urinaire d’effort et/ou un POP, la mise en place chirurgicale d’une prothèse synthétique par voie vaginale. Cependant, l’utilisation de ces implants synthétiques se traduit par une augmentation des événements indésirables, dans certains cas, avec des conséquences sévères.
Monsieur A., âgé de 67 ans, qui pèse 89 kg pour 1m60, présente une pollakiurie (fréquence excessive des mictions) et une incontinence urinaire par urgenturie. Le patient n’a pas d’antécédent de prostatite et décrit quelques troubles érectiles. Sa profession, chauffeur, le contraint à rester plus de 8 heures par jour assis.
Antécédents médico-chirurgicaux :
– Syndrome coronarien
– Hernie hiatale et gastrite
– Thyroïdectomie
– Tabagisme sevré
– Scanner thoraco-abdomino-pelvien : parois vésicale épaissie avec diverticules, kystes du rein gauche, pas de dilatation pyélo-calicielle (des cavités du bassin et des reins), prostate 60 g (poids normal).
Tester l’efficacité du traitement par ondes de choc extracorporelles à faible intensité (TOCEFI) chez les hommes qui souffrent de dysfonction érectile, c’est l’objet de cette nouvelle étude, Shock-ED, qui démarre au CHU de Nîmes. Il s’agit d’étudier l’impact de ces ondes sur la régénérescence des structures vasculaires du pénis, dont la défaillance est souvent à l’origine des troubles de l’érection. Ce trouble qui touche un homme sur deux après 50 ans a des incidences sur la qualité de vie : mauvaise estime de soi, répercussions sur le couple…
La dysfonction érectile (ou impuissance), définie par l’OMS comme « l’incapacité persistante ou répétée d’obtenir et/ou de maintenir une érection suffisante pour permettre une activité sexuelle satisfaisante », touche environ 4% des hommes à la cinquantaine, près de 17% à la soixantaine et son incidence atteint 47% après 75 ans, mais seuls 20 à 25% des hommes concernés consultent et seuls 4 % des hommes concernés se font traiter..
L’hypertrophie bénigne de la prostate ou adénome de la prostate est un trouble de plus en plus fréquent chez l’homme avec l’âge, et qui s’accompagne de nombreux symptômes urinaires. S’il existe aujourd’hui des protections spécialement conçues pour les hommes confrontés à ces problèmes, certains hommes devront suivre un traitement médicamenteux. Cette étude américaine révèle que l’un de ces médicaments, le finastéride, s’il corrige les troubles de la miction, peut entraîner une aggravation significative et persistante de la dysfonction érectile.