Madame B., 90 ans, qui pèse 62Kg pour 1m43, présente une dysurie, suite à prolapsus non traité, combinée à des infections urinaires à répétition. Cette ancienne couturière à la retraite est une patiente parfaitement autonome, ses fonctions cognitives sont conservées. Elle est veuve, vit seule au domicile, est mère de 5 enfants dont 2 filles, a 8 petits-enfants et un arrière petit-enfant.
Madame A., aide-soignante, âgée de 44 ans et qui pèse 63 kg pour 1m60 souffre d’infections urinaires à répétition depuis 2012. Madame A parvient à poursuivre sa pratique professionnelle mais a stoppé toute activité physique, trop douloureuse au niveau du périnée. Ses infections urinaires à répétition s’accompagnent d’une incontinence d’effort, traitée en 2012 par la mise en place d’une bandelette sous-urétrale, sans succès.
L’incontinence est un trouble très prévalent dans les établissements de soins de santé : elle touche entre 50 et 70 % des résidents et 90% des personnes atteintes de dépendance physique et/ou mentale. L’une de ses principales complications, la dermatite associée à l’incontinence (DAI), une inflammation dans la région anale et génitale liée à la macération de la peau, peut atteindre 50% des personnes incontinentes en EHPAD.
En cas de prostate élargie (hypertrophie ou hyperplasie), ce tout nouveau traitement de radiologie interventionnelle, l’embolisation non chirurgicale de l’artère de la prostate peut conduire à une meilleure qualité de vie et réduire les symptômes de nycturie et rétablir la qualité de sommeil. Une nouvelle technique, peu invasive, qui vient d’être dévoilée à la Réunion scientifique de la Society of Interventional Radiology.
Avec l’accroissement de l’espérance de vie, il est désormais possible de vieillir en restant actif et de maintenir une vraie qualité de vie. Pourtant, de nombreuses personnes âgées souffrent de maladies chroniques et doivent faire face aux contraintes de la dépendance. La prise en charge, de certaines d’entre elles, résidentes en établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD), nécessite une grande pluridisciplinarité.
Une étude toute récente, présentée dans la revue Cell Metabolism, révélait qu’outre une perte de densité osseuse, de masse musculaire ou de libido, de faibles niveaux de testostérone peuvent également entraîner un risque accru de diabète de type 2. Cette nouvelle étude « boucle la boucle » en suggérant que la testostérone undécanoate, une forme de testostérone existant par voie orale, améliore la fonction érectile, la satisfaction lors des rapports sexuels et la libido chez les hommes diabétiques de type 2, atteints d’hypogonadisme sévère, une condition dans laquelle le corps ne produit pas assez de testostérone.
C’est une nouvelle technique mini-invasive de l’adénome de la prostate qui offre une alternative appréciable à la chirurgie : le traitement au laser Holmium* qui permet de réduire le volume excessif de la prostate et aux patients de retrouver un bon fonctionnement de leur appareil urinaire. En effet, chez les patients traités pour un adénome de gros volume, le traitement au laser réduit la perte de tonicité du sphincter et donc le risque de fuites urinaires.
Madame P., âgée de 72 ans, qui pèse 71 kg pour 1m56, est résidente en établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD). Son meilleur moment de la semaine ? Le thé dansant du mercredi après-midi. Mais madame P. « fait » des infections urinaires à répétition et présente une incontinence urinaire d’allure mixte, avec principalement des fuites à l’effort aux changements de position.
Mener une étude sur les effets d’une prise en charge « conservatrice » et personnalisée de la continence chez les résidents en EHPAD n’est pas chose aisée, car on ne peut échapper, chez ce groupe d’âge, à une certaine détérioration de la continence et de la capacité cognitive. Cependant, cette étude australienne de la Continence Foundation laisse espérer des bénéfices et en termes de qualité de vie pour les résidents et en termes d’économies pour les établissements.
Maintenir un indice de masse corporelle (IMC) normal est essentiel pour la santé cardiovasculaire et le contrôle de la glycémie, mais après la grossesse, c’est probablement la clé de la prévention du prolapsus des organes pelviens et du risque d’incontinence associé, conclut cette étude de la Yale School of Medicine. Les conclusions, présentées dans la revue Reproductive Sciences, incitent à conseiller les jeunes mères, après l’accouchement, pour les inciter à retrouver un poids de santé.