Existe-t-il des caractéristiques spécifiques qui définissent les femmes, qui aux alentours de la quarantaine, victimes de fuites urinaires, se mettent en recherche d’un traitement de leur incontinence ? Cette étude épidémiologique nous apporte de premières réponses : si l’incontinence touche toutes les catégories socio-économiques avec la même incidence, il en est de même pour la démarche de recherche d’un traitement ou d’une protection adaptée.
Les troubles de l’érection touchent près d’un homme sur 2 après 75 ans et 4% des hommes en population générale mais seul un homme affecté sur 4 ira consulter. Pourtant on sait qu’une sexualité épanouie contribue au bien-être comme à une bonne santé. Pour ceux qui ne souhaitent pas passer par le traitement médicamenteux, il existe d’autres options, en particulier l’adhésion à un mode de vie sain.
Le respect de la dignité est devenue une priorité dans les soins dispensés aux personnes âgées. Au-delà de la première nécessité de bien-traitance. Pourtant encore très peu d’études traitent de la relation dignité et soins personnels, en particulier lorsque que ces soins impliquent des questions et des sites sensibles, comme les soins de continence. Un rapport britannique a apporté déjà quelques données d’analyse et quelques directions pour mieux préserver la vie privée et la dignité du patient, dans les soins de continence.
L’infection à Mycoplasma genitalium (MG) peut provoquer des maladies urinaires et génitales chez les hommes et les femmes, avec des symptômes de type saignements après le rapport sexuel et urétrite (inflammation de l’urètre). Si MG a été identifié dès 1981, cette étude britannique nous révèle 3 informations importantes: le taux d’infection (en population britannique) est supérieur à 1%, l’infection peut rester latente sans déclencher de symptômes, enfin l’infection semble bien s’apparenter à une infection sexuellement transmissible (IST).
Ce nouvel examen systématique Cochrane nous propose un bilan des données d’efficacité et de sécurité des deux modes de chirurgie mini-invasives les plus fréquentes en cas d’incontinence d’effort réfractaire à la rééducation périnéale. Ces nouvelles données qui confirment un taux d’efficacité de 80% mais rappellent les complications post-opératoires les plus fréquentes, ont deux implications : un recours à la chirurgie exclusivement en cas d’échec de la rééducation par exercices du plancher pelvien et une information préalable des patientes pour une décision éclairée.
Madame C., âgée de 81 ans, qui pèse 60 kg pour 1m60, se présente en consultation urodynamique pour bilan d’une incontinence urinaire par urgenturie, apparue à la suite d’un accident vasculaire cérébral (AVC) et concomitamment à une prise de poids de 5kg.
Antécédents médico-chirurgicaux :
– AVC hémorragique frontal et sylvien gauche sur rupture d’anévrysme
– Troubles cognitifs de type dégénératifs pris en charge par une orthophoniste
– Enurésie dans l’enfance
– Constipation
– Appendicectomie
Antécédents gynéco-obstétricaux :
– 2 accouchements par voie basse, avec poids de naissance de 3kg750 et de 4kg, épisiotomie pour les 2 accouchements
– 1 fausse couche, pas d’interruption volontaire de grossesse
– Ménopause à l’âge de 55 ans, pas de traitement hormonal substitutif
– Pas de rééducation pelvi-périnéale
Traitement habituel :
– Deroxat (antidépresseur)
– Dépakine (antiépileptique prescrit pour absences cognitives)
– Exelon patch (Antialzheimer)
Le recueil clinique est peu fiable, il sera donc complété par l’époux.
Madame V., âgée de 38 ans, qui pèse 65 kg pour 1m75, est adressée en consultation urodynamique pour bilan d’une rétention urinaire chronique liée à une vessie acontractile. Après 2 accouchements difficiles, Madame V. présente une rétention et une incontinence urinaire par regorgement.
Antécédents médico-chirurgicaux :
– Pyélonéphrite à 8 mois de grossesse
– Traumatisme cervical et lombaire post-chute de cheval compliquée de sciatique bilatérale/manipulation par un ostéopathe efficace
– Migraines
Antécédents gynéco-obstétricaux :
– 2 accouchements par voie naturelle en 2011 et 2014 (3 kg 7 et 3 kg 3) :
o Travail long et difficile pour le 1er accouchement + grande épisiotomie + épisode de rétention ayant nécessité une sonde urinaire à demeure pendant 15 jours
o Pour le second accouchement : déchirure vaginale + épisiotomie + épisode de rétention des urines nécessitant des hétéro-sondages intermittents
– Fausses couches : 2
Traitement : contraception orale
Recueil clinique :
La patiente a été adressée en consultation urodynamique par son urologue pour faire le point sur ses épisodes de rétention urinaire.
Elle peut parfois être aussi une excellente alternative thérapeutique…La rééducation pelvi-périnéale peut traiter plusieurs problèmes de santé qui touchent le plancher pelvien. Ces problèmes sont malheureusement trop peu abordés et pourtant ils affectent la qualité de vie de nombreux hommes et femmes. Contrairement aux muscles abdominaux, les muscles du périnée sont peu entretenus alors qu’ils jouent pourtant un rôle important en soutenant nos organes abdomino-pelviens.
40% des femmes auront au moins une infection urinaire dans leur vie. Une sur 4 une ou plusieurs récidives. Avec ces épisodes répétés d’infection des voies urinaires, des symptômes handicapants dont la pollakiurie ou l’envie permanente d’uriner. Pouvoir prescrire rapidement le bon antibiotique, ici grâce à une nouvelle méthode de séquençage génétique, permettrait de réduire considérablement le risque de résistance bactérienne et de limiter la durée des symptômes, pour le patient.
Madame C., âgée de 70 ans, ancien professeur d’économie, pèse 70 Kg pour 1m60 et a récemment pris 10 kg malgré la pratique régulière de la marche. Madame C. présente une incontinence urinaire par impériosité, surtout diurne, mais aussi une nycturie depuis son accident vasculaire cérébral. Les troubles surviennent sur impériosités là l’occasion de certaines activités de la journée. La patiente a opté pour une protection TENA Lady pour pouvoir poursuivre normalement ses activités quotidiennes et en est satisfaite.