C’est une petite révolution et une avancée décisive vers la greffe de vessie, une intervention jamais encore pratiquée, en raison des défis techniques de taille, d’accès chirurgical au bassin profond et de l'anatomie complexe des vaisseaux sanguins dans cette zone. Cette équipe de l’Université de Californie du Sud (Los Angeles), décrit en effet dans le Journal of Urology®, ces premiers pas déterminants vers la transplantation robotisée de vessie chez l'Homme, avec des implications considérables pour les patients souffrant d’affections vésicales en phase terminale qui rendent la vessie inutilisable et qui n’ont aujourd’hui d’autre choix que subir une intervention chirurgicale pour retirer la vessie (cystectomie).
C’est une nouvelle mise à jour des recommandations d’utilisation des cathéters urinaires et des stratégies de prévention des infections associées, effectuée par des experts de la Society for Healthcare Epidemiology of America (SHEA), de l’Infectious Diseases Society of America (IDSA) et de l’Association for Professionals in Infection Control and Epidemiology (APIC). Ces recommandations, publiées dans la revue Infection Control and Hospital Epidemiology, qui couvrent l'utilisation, le retrait et l'entretien du cathéter, ainsi que la gestion des cultures d'urine, suggèrent également des alternatives aux cathéters urinaires à demeure permettant de limiter le risque d’infections et de traumatismes urétraux.
Ce test génétique urinaire pourrait prédire le cancer de la vessie des années avant le diagnostic : développé par une équipe de scientifiques français, iraniens et américains, basé sur une signature constituée de 10 gènes mutés, et présenté lors du Congrès annuel de l’European Association of Urology Annual Congress (EAU23), le test se révèle capable de prédiction jusqu'à 12 ans avant l’apparition des symptômes cliniques.
C’est une nouvelle option offerte aux patients plus fragiles atteints d'un cancer invasif de la vessie, que cette chimiothérapie intravésicale à libération prolongée. Cet essai, publié dans le Journal of Urology, démontre l'innocuité et apporte, dans le Journal of Urology, les preuves préliminaires d'efficacité de « TAR-200 », un produit combiné dispositif-médicament, inséré dans la vessie et qui fournit une administration locale continue à faible dose de chimiothérapie.
C’est bien le groupe d’experts de la très respectée Cochrane Database of Systematic Reviews, qui conclut de manière « définitive » que les produits à base de canneberge aident à prévenir les infections urinaires chez les femmes présentant des récidives fréquentes. Fini le mythe : les produits à base de canneberge sont bien efficaces contre les infections urinaires. Cependant, avec prudence, ces experts concluent aussi que « d'autres études sont nécessaires pour clarifier davantage qui, avec une infection urinaire, bénéficiera le plus de ces produits ».
L'huile de CBD ne réduit pas significativement la douleur après un traitement courant des calculs urinaires, en tous cas, pas plus qu’un placebo, conclut cette équipe de chirurgiens urologues de la Mayo Clinic (Phoenix, Arizona) dans le Journal of Urology.
Les calculs urinaires situés dans le rein ou l'uretère sont l'un des problèmes les plus courants traités par les urologues. Les calculs trop gros pour passer d'eux-mêmes peuvent être traités chirurgicalement, à l'aide d'un instrument appelé urétéroscope pour retirer ou fragmenter les calculs.
Les scientifiques de la Duke-NUS (Duke University and the National University of Singapore, Singapour) et du National Heart Centre Singapore (NHCS) sont les premiers à accomplir cette prouesse biomédicale : ils régénèrent un rein malade. Ces travaux, publiés dans la revue Nature Communications, révèlent que le blocage d'une protéine immunorégulatrice inverse les dommages causés par les maladies rénales aiguës et chroniques.
Plus de la moitié des femmes contracteront une infection urinaire au cours de la vie, un type d’infection trop négligé et qui pourtant, alertent ces médecins de Pennsylvanie, affecte profondément la qualité de vie : les infections des voies urinaires altèrent la vie sexuelle, le sommeil et même la pratique de l’exercice, confirme cette enquête publiée dans la revue PLoS ONE.
La pilule contraceptive masculine « à la demande » est peut-être pour bientôt. C’est ce que suggère cette équipe de biologistes et pharmacologues de la Weill Cornell Medicine (New York). Le candidat, documenté dans la revue Nature Communications, qui arrête temporairement les spermatozoïdes dans leur élan et prévient les « grossesses » dans ces modèles précliniques, confirme ses promesses.
Actuellement, les hommes ne disposent principalement que de préservatifs, pour une contraception « à la demande », les vasectomies constituant une option invasive et définitive.
Ce nouveau capteur, présenté dans les Nano Letters, permet le développement de protections intelligentes contre l’incontinence et, très probablement le développement futur de toute une gamme d'autres moniteurs de santé. Développée par une équipe de bioingénieurs de la Penn State, la protection comporte 4 ces capteurs qui détectent l'humidité et alertent de la nécessité de changement.
Ces capteurs viennent remplacer le mécanisme naturel des bébés qui alertent leurs parents qu'ils ont besoin d'un changement de couche, et vont alerter les soignants et les aidants qui prennent soin des patients âgés, leur apportant ainsi un meilleur confort et une meilleure qualité de vie, mais permettant également une meilleure gestion des protections au sein des établissements.