La prévalence et le fardeau économique de l'incontinence urinaire par impériosité (IUU*) sont difficiles à évaluer en raison de la confusion des données, l’imprécision des définitions et du caractère toujours tabou de cette affection. Cette méta-analyse internationale tente d’y voir plus clair, à la fois en termes de prévalence et de coûts. Les conclusions, publiées dans la revue European Urology révèlent une charge humaine et économique considérable et croissante, et appellent à une meilleure sensibilisation et gestion de l’incontinence.
Sécurité et efficacité, c’est que conclut cette étude du National Hospital for Neurology and Neurosurgery de Londres, sur le traitement de long terme par toxine botulique (onabotulinum A) ou Botox de l'incontinence urinaire chez certains patients atteints de sclérose en plaques. Ces conclusions, présentées lors du Congrès annuel de l’European Committee for Research and Treatment in Multiple Sclerosis (ECTRIMS), confirment l’efficacité du Botox pour réduire l’incontinence par impériosité, typique dans la sclérose en plaques.
Passer au crible de modèles informatiques, de vastes bases de données biologiques et génétiques pour identifier les marqueurs les plus fortement prédicteurs de la maladie, c’est l’initiative développée par des chercheurs de l'Université du Michigan, soutenue par la National Science Foundation (NSF) américaine. Cas d’école, le cancer de la prostate et sa détection précoce, un enjeu qui mobilise la recherche, en raison de l’incidence de la maladie et des « imperfections » du test PSA.
« Urgence » et « fréquence », des mictions trois fois plus élevées chez les fumeuses que chez les femmes qui n’ont jamais fumé, c’est la conclusion de cette étude finlandaise qui a regardé l’association entre habitudes tabagiques et risque d’incontinence. Les conclusions, publiées dans la revue Obstetrics & Gynaecology montrent que la cigarette et la continence ne font pas bon ménage.
Evoqués, à nouveau, les effets des perturbateurs endocriniens et les pesticides, avec cette étude de l’Institut de veille sanitaire qui alerte une nouvelle fois sur la dégradation de la qualité du sperme, dans la majorité des régions de France. Venant confirmer des tendances déjà suggérées par de précédentes recherches, cette étude a la particularité d’analyser, région par région, la concentration et la qualité morphologique des spermatozoïdes.
Sa prévalence resta longtemps sous-estimée et méconnue. Sa fréquence reste toujours difficile à estimer. Sa définition reste parfois imprécise, pourtant ses conséquences sociales, psychologiques et financières font de l’incontinence, un fardeau croissant de Santé Publique. Le sujet reste tabou, en particulier lorsqu’il s’agit d’incontinence anale. Il existe pourtant aujourd’hui de nombreux traitements, médicaments, rééducation ou chirurgie et un grand choix de protections, adaptées à chaque niveau d’incontinence et à chaque morphologie.
Elle représente 50% des cas d’incontinence urinaire féminine. Elle peut survenir à l’effort modéré, quotidien comme la marche, le changement de position ou l’activité physique modérée. Sa caractéristique principale ? Elle survient sans besoin urinaire. Plus ou moins abondante, quelques gouttes suffisent pour aller consulter.
L'incontinence urinaire d'effort est ainsi caractérisée par une fuite involontaire d'urine, à la fois non précédée d'une sensation de besoin d'uriner et qui survient à l'occasion d'un effort.
Sans la protéine p73, les spermatozoïdes sont « perdus ». Car sans p73, leurs cellules protectrices et nourricières, les cellules de Sertoli, sont désorganisées. Cette étude, à ce stade chez l’animal, menée par une équipe internationale et publiée dans le Journal of Cell Biology montre ainsi comment la protéine p73 favorise le processus de maturation du sperme en régulant les adhérences entre le sperme et ses cellules de soutien.
Les statines, ces médicaments anti-cholestérol dont le rapport bénéfice-risque est discuté par ailleurs, auraient un avantage collatéral, pour les hommes atteints d’hypercholestérolémie et simultanément de dysfonction érectile. C’est ce que conclut cette étude de la Rutgers University qui identifie, avec les statines, une amélioration significative de la fonction érectile. Les conclusions, présentées à la 63ème Réunion annuelle de l’American College of Cardiology peuvent encourager l’observance…sous réserve de prescription.
C’est une technique innovante pour traiter l’incontinence anale, une incontinence pas si rare que cela, puisque sa prévalence, souvent dissimulée, est estimée à 10 % dans la population, tous âges confondus. La pose d’anneaux magnétiques assurée depuis 2009 par le Pr Paul-Antoine Lehur, chef du service de chirurgie digestive au CHU de Nantes, qui permet de compenser le relâchement du sphincter fait l'objet d'une étude clinique lancée en octobre 2013.