« Mouiller son lit » à l’âge adulte entraîne une détresse émotionnelle. En public, certaines personnes sont gênées d’acheter des protections contre l’incontinence ou des médicaments contre l’impuissance, car ces troubles restent tabous. Cette étude de l’Université de l’Indiana suggère que cet embarras est éprouvé aussi en privé, lors des achats de dispositifs ou de médicaments en ligne. L’étude, présentée dans le Journal of Consumer Psychology, rappelle l’effet important de ces troubles sur l’estime de soi.
Une femme sur 3 éprouvera un prolapsus (ou « descente ») des organes pelviens (POP) au cours de sa vie, 2% de manière symptomatique. Parmi les principales options possibles pour traiter une incontinence urinaire d’effort et/ou un POP, la mise en place chirurgicale d’une prothèse synthétique par voie vaginale. Cependant, l’utilisation de ces implants synthétiques se traduit par une augmentation des événements indésirables, dans certains cas, avec des conséquences sévères.
Monsieur A., âgé de 67 ans, qui pèse 89 kg pour 1m60, présente une pollakiurie (fréquence excessive des mictions) et une incontinence urinaire par urgenturie. Le patient n’a pas d’antécédent de prostatite et décrit quelques troubles érectiles. Sa profession, chauffeur, le contraint à rester plus de 8 heures par jour assis.
Antécédents médico-chirurgicaux :
– Syndrome coronarien
– Hernie hiatale et gastrite
– Thyroïdectomie
– Tabagisme sevré
– Scanner thoraco-abdomino-pelvien : parois vésicale épaissie avec diverticules, kystes du rein gauche, pas de dilatation pyélo-calicielle (des cavités du bassin et des reins), prostate 60 g (poids normal).
Tester l’efficacité du traitement par ondes de choc extracorporelles à faible intensité (TOCEFI) chez les hommes qui souffrent de dysfonction érectile, c’est l’objet de cette nouvelle étude, Shock-ED, qui démarre au CHU de Nîmes. Il s’agit d’étudier l’impact de ces ondes sur la régénérescence des structures vasculaires du pénis, dont la défaillance est souvent à l’origine des troubles de l’érection. Ce trouble qui touche un homme sur deux après 50 ans a des incidences sur la qualité de vie : mauvaise estime de soi, répercussions sur le couple…
La dysfonction érectile (ou impuissance), définie par l’OMS comme « l’incapacité persistante ou répétée d’obtenir et/ou de maintenir une érection suffisante pour permettre une activité sexuelle satisfaisante », touche environ 4% des hommes à la cinquantaine, près de 17% à la soixantaine et son incidence atteint 47% après 75 ans, mais seuls 20 à 25% des hommes concernés consultent et seuls 4 % des hommes concernés se font traiter..
L’hypertrophie bénigne de la prostate ou adénome de la prostate est un trouble de plus en plus fréquent chez l’homme avec l’âge, et qui s’accompagne de nombreux symptômes urinaires. S’il existe aujourd’hui des protections spécialement conçues pour les hommes confrontés à ces problèmes, certains hommes devront suivre un traitement médicamenteux. Cette étude américaine révèle que l’un de ces médicaments, le finastéride, s’il corrige les troubles de la miction, peut entraîner une aggravation significative et persistante de la dysfonction érectile.
L’éducation thérapeutique du patient (ETP) vise à aider les personnes à acquérir ou maintenir les compétences dont elles ont besoin pour gérer au mieux leur vie avec une maladie ou un trouble chronique. L’ETP comprend des ateliers organisés pour soutenir et informer les patients sur leur maladie, les soins ou dispositifs nécessaires, les procédures, et les modes de gestion possibles. Son objectif, aider les patients à comprendre les traitements et être ainsi acteurs de leur propre prise en charge.
Chaque chose en son temps. L’apprentissage de la propreté avant l’âge de 2 ans est, avec cette étude américaine, associé à un risque multiplié par 3 de développer une incontinence plus tard dans la vie. Ces nouvelles données, présentées dans la revue Research and Reports in Urology, révèle les graves répercussions d’une trop forte pression parentale à la propreté, souvent motivée par les délais d’entrée à la maternelle ou par des raisons économiques.
Cette très large étude américaine qui a analysé les données de 1,7 million d’hommes souffrant de dysfonction érectile, livre ses résultats non seulement sur le recours toujours non négligeable aux implants péniens, mais, plus largement sur l’incidence croissante des troubles de l’érection. Quelques données dans le Journal of Sexual Medicine.
La mise en place d’un implant pénien ou prothèse pénienne, un dispositif semi-rigide ou gonflable permet de restituer des capacités érectiles du pénis et de lui redonner une rigidité permettant la pénétration lors des rapports sexuels.
Monsieur T. né le 31/08/1956, qui pèse 87 kg pour 1m83, est atteint de sclérose en plaques. Il présente une rétention urinaire, pratique des auto-sondages depuis 3 ans et souffre d’infections urinaires à répétition.
Antécédents :
Monsieur T. a été diagnostiqué avec SEP en 2000 et, depuis 2009, pratique des auto-sondages 3 à 5 fois par jour.
Le patient a vécu plusieurs prostatites (infection de la prostate) et présente une hyperplasie (hypertrophie) de la prostate, une neuropathie périphérique de la jambe droite, des épisodes de lumbago.
Si une pollakiurie douloureuse qui peut conduire 40 fois par jour aux toilettes est le symptôme majeur de la cystite interstitielle ou « vessie douloureuse », la maladie reste difficile à diagnostiquer. Ces chercheurs du Wake Forest Baptist identifient de nouveaux biomarqueurs, génétiques, qui vont permettre non seulement un meilleur diagnostic de la maladie mais aussi de la réponse au traitement.