L'incontinence et la dermatite associée à l'incontinence (DAI) constituent un lourd fardeau sanitaire qui, en dépit de prévalences croissantes et de coûts de soins élevés, sans compter la réduction considérable de qualité de vie pour les patients, font l’objet d'encore peu de recherches. Cette analyse publiée dans le Journal of Wound, Ostomy, and Continence Nursing (JWOCN), le journal officiel de la Wound, Ostomy, and Continence Nurses Society™ , nous propose un bilan de ces deux affections, qui non seulement mettent à mal l’intégrité du patient mais peuvent avoir de sévères implications sur ses autres résultats de santé.
Cet antibiotique oublié, la témocilline permet d’éliminer une grande partie des bactéries résistantes aux traitements standards et actuels des infections urinaires fébriles, conclut cette étude suédoise, menée à l'Université de Linköping et publiée dans le Lancet Infectious Diseases. Ainsi, la témocilline ne devrait pas être oubliée dans le traitement des infections urinaires sévères et récidivantes et pourrait contribuer à réduire la propagation réduite de la RAM dans les hôpitaux.
Cette équipe de cliniciens du département de néphrologie de l’Université médicale et dentaire de Tokyo (TMDU) montre qu’une protéine, l’uromoduline dans l'urine protège contre les infections des voies urinaires et les calculs rénaux, entre autres maladies. Or la sécrétion d’uromoduline peut être induite par des traitements comme la desmopressine. A contrario des niveaux trop élevés d’uromoduline peuvent favoriser le développement de maladies rénales ou de l’hypertension.
Ce n’est pas la première étude à alerter sur une infection possible des testicules par SARS-CoV-2, avec des conséquences sur la fertilité. Cette équipe de l’University of Texas Medical Branch (UTMB) montre à nouveau que le SRAS-CoV-2, qui cause le COVID-19, peut infecter les testicules- ici de hamsters infectés. Ces données publiées dans la revue Microorganisms peuvent contribuer à expliquer les symptômes signalés par certains hommes atteints de COVID-19, avec des implications importantes pour la fertilité.
Le sondage urinaire est principalement envisagé en cas de rétention urinaire chronique, en cas de vessie neurologique, à la suite de certaines chirurgies pelviennes et prostatiques, et dans la prise en charge de l’incontinence du patient âgé à risque de complications cutanés (1). Bien qu’adopté, en général, après les solutions palliatives de type protections, le sondage vésical intermittent, réalisé au rythme « biologique » des mictions, reproduit un mécanisme naturel et lorsqu’il est pratiqué par le patient (autosondage), il participe à une stratégie conservatrice de la continence (2).
L'infertilité masculine touche plus de 20 millions d'hommes dans le monde et contribue à environ 50 % de l'infertilité au sein des couples. L'infertilité masculine est souvent le résultat de défauts de structure des spermatozoïdes, notamment au niveau du flagelle, qui apporte au spermatozoïde sa motilité vers l’ovule. Une infertilité sévère peut être corrélée à de multiples malformations des spermatozoïdes, notamment des flagelles raccourcis, irréguliers, enroulés ou même absents, ce qui les empêche de nager.
On connait le lien entre le diabète et l’insuffisance rénale chronique. Mais cette équipe de l’Université de Kumamoto (Japon) montre, chez l’animal, que l’antidiabétique courant metformine, inhibe la progression de l'insuffisance rénale chronique, même lorsqu’elle est « non diabétique » (ND-CKD : non-diabetic chronic kidney disease). Cette étude préclinique, publiée dans les Scientific Reports suggère ainsi un effet néphroprotecteur de la metformine, équivalent à celui de l’antihypertenseur losartan, indiqué pour le traitement de l’atteinte rénale chez les patients diabétiques hypertendus.
Cette étude de l'Université de Leicester sur la pratique du vélo par les patients dialysés et pendant leur dialyse, révèle des bénéfices inattendus sur la santé cardiaque de ces patients insuffisants rénaux. Avec deux grands avantages, l’amélioration des résultats et de la qualité de vie des patients, mais aussi des économies conséquentes pour les systèmes de santé. Des conclusions publiées dans la revue Kidney International qui encouragent donc en pratique au « cyclisme intra-dialytique » -ce qui implique, bien sûr, un aménagement du centre de dialyse.
La maladie COVID-19 a-t-elle impact spécifique ou particulièrement sévère chez les personnes souffrant d'insuffisance rénale ? Cette étude d’experts de l’United States Renal Data System, publiée dans le Journal of the American Society of Nephrology (JASN) révèle en effet des taux élevés d'hospitalisations et de décès chez les patients sous dialyse ou vivant avec une transplantation rénale. Des données qui soutiennent la priorisation de ces patients dans les programmes de vaccination COVID-19.
Cette affection souvent passée sous silence touche pourtant environ un tiers des adultes d’âge avancé. Il s’agit de la nycturie définie par l'International Continence Society comme « la nécessité de se réveiller une ou plusieurs fois par nuit pour vider sa vessie ». Cette étude, à paraître dans la revue Menopause, suggère que différents types d'hormonothérapie sont efficaces à réduire le nombre de mictions durant la nuit chez les femmes ménopausées souffrant de nycturie.